Rachida Dati et son mariage "forcé" : "Je voulais effacer cette page" !


Rachida Dati et son mariage "forcé" : "Je voulais effacer cette page" !



La vie sentimentale de Rachida Dati a de longue date été en dents de scie. Dans les années 1990, l'ancienne ministre de la Justice s'était ainsi retrouvée dans un mariage forcé et avait eu le plus grand mal à obtenir l'annulation. 
Sur Europe 1, elle est revenue sur cette sombre époque.


Cette fois, c'est officiel : la campagne du second tour des municipales - le 28 juin - est lancée ! Rachida Dati, actuelle maire du très chic 7e arrondissement, espère rattraper son retard (elle a obtenu 22,7% des suffrages sous les couleurs du parti Les Républicains) sur la maire sortante Anne Hidalgo (Paris en commun, 29,3% des voix au premier tour). Invitée sur Europe 1, le 24 mai 2020, l'élue a eu l'occasion de fendre l'armure et de dévoiler la femme derrière la politique.


Rachida Dati était ainsi conviée dans l'émission Il n'y a pas qu'une vie dans la vie et l'ancienne Garde des sceaux sait de quoi elle parle puisque, des vies, elle en a eu plusieurs ! En décembre 1992, elle se retrouvait ainsi dans un mariage forcé avec un homme qu'elle n'aimait pas. "Ce n'était pas une contrainte de la part de mon père [M'Barek Dati, un Marocain installé en France dans les années 1960, NDLR], il ne l'a pas choisi, ne me l'a pas imposé, mais il y avait une pression culturelle", a-t-elle relaté sur Europe 1. 

Un père décédé il y a trois ans... "[Il y avait] une pression dans la cité où j'habitais, de ne pas être mariée", a ajouté Rachida Dati, qui est née à Saint-Rémy et a grandi à Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire. 
D'ailleurs, elle reconnaît que ses soeurs se sont toutes mariées jeunes.

Dès le lendemain de ce mariage, qu'elle s'est finalement imposé d'elle-même pour acheter la paix, Rachida Dati regrette immédiatement son geste et veut en obtenir l'annulation. "La justice n'a pas voulu, d'abord parce que lui ne voulait pas divorcer. Je voulais une annulation, je voulais effacer cette page y compris sur mon acte de naissance", martèle-t-elle, précisant bien qu'il n'était alors même pas question de divorcer mais bel et bien de faire comme si ce mariage était une simple erreur. 

Alors qu'elle comptait obtenir gain de cause via le procureur de la République, elle déchante ! "Pour lui, mon consentement était éclairé, j'étais lucide, je ne vivais pas chez mes parents, j'étais libre, autonome, donc au sens juridique, il n'y avait pas de pression... Mais c'était plus insidieux", a-t-elle expliqué.

Elle prendra alors la fuite quelques années à Londres pour travailler et ne rentrera en France qu'après avoir obtenu la certitude que ce mariage sera annulé. Pour l'épauler, l'élue âgée de 54 a pu compter sur Simone Veil, qui lui a conseillé une avocate, ainsi qu'Albin Chalandon et Pierre de Bousquet, haut magistrat. 

Son histoire personnelle lui a d'ailleurs servi de moteur pour "changer la loi" lors de son passage au gouvernement sous la présidence de Nicolas Sarkozy afin de combler "un vide politique". Par la suite, elle connaîtra quelques histoires de coeur réelles ou supposées et sera au coeur d'une intrigante enquête pour savoir qui est le père de sa fille Zohra, née en 2009. 

Finalement, la justice attestera qu'il s'agit de Dominique Desseigne.

Le 25 Mai 2020 - 19h23

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