Chloroquine : Le doute n’est plus permis.


Chloroquine : Le doute n’est plus permis.


Quand une personne affiche des rĂ©sultats sortant des sentiers battus, il est normal d’Ă©mettre des doutes et cela doit conduire Ă  reproduire ces rĂ©sultats. Personnellement j’ai toujours fait part de ces doutes (cf le doute organisĂ© et suite) tout en faisant confiance Ă  l’expĂ©rience, tant qu’aucune Ă©tude ne venait la contredire. J’ai toujours rĂ©clamĂ© une Ă©tude sĂ©rieuse, sur plusieurs milliers de patients, en ambulatoire, dès les premiers symptĂ´mes. Je l’ai mĂŞme proposĂ© avec le PrĂ©sident de la Caisse de Retraite des mĂ©decins, test qui aurait pu porter sur 3 Ă  4 000 soignants contaminĂ©s. Toutes les Ă©tudes de ce genre, n’ont pas Ă©tĂ© autorisĂ©es, au profit d’Ă©tudes uniquement sur les cas graves hospitalisĂ©s, contrairement au traitement proposĂ©. L’Etat nous a dit « je m’en occupe, je vĂ©rifie, vous saurez tout, nous faisons Discovery ».  Comme pour les masques, les tests, il s’est plantĂ©, on attend toujours.
Ce doute dĂ©range les tenants de la pensĂ©e unique en matière de traitement du Covid et ceux qui critiquent, refusant de prouver ce qu’ils affirment peut-ĂŞtre Ă  tort ou Ă  raison, leur parole devant se passer de la preuve, ne devant pas ĂŞtre mise en doute. Avec beaucoup de mauvaise foi, voilĂ  qu’ils se prĂ©cipitent sur une mauvaise occasion, en dĂ©tournant un article, afin de clore le dĂ©bat.
Mauvaise foi ? Après avoir rĂ©cusĂ© les constatations du Pr Raoult sur la forme, ils retiennent le dernier article du Lancet qui prĂ©sente pourtant les mĂŞmes dĂ©fauts, et plus. Pire, ils le dĂ©tournent : alors que l’auteur prĂ©cise très clairement que ses constatations ne s’appliquent pas aux patients traitĂ©s en ambulatoire, mais uniquement aux cas graves hospitalisĂ©s, nos dirigeants en profitent pour gĂ©nĂ©raliser l’interdiction de prescrire, aux cas non graves et non hospitalisĂ©s.
Pourtant The Lancet, le Haut ComitĂ© et le gouvernement donnent raison au Pr Raoult. Depuis des mois il le dit : la Chloroquine est inutile chez les patients hospitalisĂ©s. Nos autoritĂ©s ont pourtant autorisĂ© un mĂ©dicament dans une utilisation inutile et dangereuse, tout en faisant la morale aux mĂ©decins dans son utilisation peu toxique et peut-ĂŞtre utile ! Comment ces grands experts n’ont-ils pas envisagĂ©, prĂ©vu, qu’un mĂ©dicament pouvant avoir des effets secondaires cardiaques rares chez un sujet sain, verrait ces effets secondaires plus frĂ©quents chez des sujets fragilisĂ©s et hospitalisĂ©s ? Question de bon sens. Je l’ai dĂ©jĂ  Ă©crit, il fallait l’interdire Ă  l’hĂ´pital, et l’autoriser en ville, comme depuis 70 ans dans d’autres pathologies, sans que personne ne trouve Ă  redire sur ces effets secondaires. On a fait le contraire. 
Ils donnent raison au Pr Raoult sur l’inutilitĂ© de la Chloroquine Ă  l’hĂ´pital en l’interdisant, mais lui mettent sur le dos leurs propres erreurs, et en masquent une autre : ne pas vouloir savoir si la Chloroquine est efficace en dĂ©but d’infection, refusant toutes les Ă©tudes dans ce sens et fermant la porte dĂ©finitivement, s’appuyant sur les conclusions dĂ©tournĂ©es d’un article discutable.
Et les patients dans tout cela ? Ils devront vivre sans espoir, aussi minime soit-il. Un seul message : vous ne serez pas traitĂ©s. Honte Ă  ces mĂ©decins, Ă  ces experts en publications qui depuis des mois nous font assister Ă  des batailles de chiffonniers passant Ă  cĂ´tĂ© du fond du problème : le patient. Ces histoires de prĂ©publications, de publications, de lectures, de relectures,… toutes ces critiques statistiques, des deux cĂ´tĂ©s, auxquelles personne ne comprend rien, Ă  commencer par les journalistes, montrent en mĂ©decine une dĂ©rive constatĂ©e en justice. La forme est maintenant plus importante que le fond. Ainsi on remet dehors des coupables pour vice de forme, parce qu’il manque un papier, une virgule, une signature au mauvais endroit, plus importants que les faits, qui disparaissent au profit des vices de forme et au dĂ©triment de la vĂ©ritĂ© et de la justice. MĂŞme chose en mĂ©decine : la forme semble plus importante que le rĂ©sultat sur le patient, qui passe au second plan.
Alors braves gens circulez, il n’y a plus rien Ă  voir, il n’y a qu’une vĂ©ritĂ©, celle de l’autoritĂ©. Le doute n’est plus une option, il n’est plus autorisĂ©. On veut savoir, on ne saura pas, c’est dĂ©cidĂ© ainsi en haut lieu, ils ne veulent pas que l’on sache qui a tort et qui a raison. PlutĂ´t que de lever un doute, il est prĂ©fĂ©rable de l’interdire, cela Ă©vite d’avoir peut-ĂŞtre tort, mĂŞme si c’est peu glorieux.
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P.S. Imaginons une Ă©tude faite sur 400 anciens militaires, bien âgĂ©s, aux pathologies multiples et hospitalisĂ©s. Donnez-leur de l’HCQ en doublant les doses, et d’autres mĂ©dicaments bloquant le mĂ©tabolisme augmentant le surdosage. La mortalitĂ© est de près de 30%, soit 120, et vous publiez. Imaginez une autre Ă©quipe qui tape sur internet « covid » + « hĂ´pital » et pĂŞche 96 000 rĂ©sultats, puis tape « chloroquine » pour terminer avec 15 000 rĂ©sultats (dont 30% avaient une contre indication Ă  HCQ qui n’aurait jamais dĂ» ĂŞtre prescrite). La mortalitĂ© de la seule première Ă©tude donne une mortalitĂ© de 0,8% dans la seconde, soit plus que le Covid compte tenu des cas asymptomatiques. Conclusion : la chloroquine tue plus que le Covid. Un Etat qui en tire ces conclusions l’interdit donc (il)logiquement aux patients non hospitalisĂ©s. 

Bien entendu ceci n’est qu’une grossière caricature d’une situation fictive qui n’a rien Ă  voir avec la rĂ©alitĂ©.

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