Le Conseil de Témara retire les plaques des rues baptisées des noms de Salafistes radicaux du Machreq.
Le Conseil de Témara retire les plaques des rues baptisées des noms de Salafistes radicaux du Machreq.
Le Conseil de la ville de Témara à majorité islamiste a enfin reconnu son « erreur » et a décidé, dimanche, de retirer les plaques des rues baptisées des noms de cheikhs salafistes radicaux du Machreq, et ce, suite à la grande controverse, suscitée par ces noms étrangers à la culture marocaine, sur les médias sociaux.
De nombreux internautes ont ainsi échangé des photos montrant les traces laissées par les plaques enlevées des dites rues dans des quartiers populaires de la ville de Temara, située à 25 kms au sud de la capitale Rabat.
Alors que l’un des conseillers de la ville de Témara, Abdelwahed Nekkaz du Parti justice et modernité (PJD) a demandé que des excuses soient présentées aux habitants par la commune, Mouh Rejdali du même parti, qui est à la tête du conseil depuis 2003, a soutenu qu’il n’y avait « aucune mauvaise foi » dans le choix de ces noms de rues.
Il a rappelé qu’un comité technique a travaillé avec le vice-président de la commune sur la question des noms des rues avant leur approbation par un vote à l’unanimité des membres du conseil de la ville.
« Nous avons peut-être fait une erreur sous la pression parce que la ville avait des centaines de quartiers, de rues et d’artères sans nom », a-t-il poursuivi relevant que le conseil était pressé car les habitants devaient avoir des adresses à des fins administratives, professionnelles et éducatives.
Et de souligner: « s’il y a une erreur, alors elle doit être peut être corrigée par des moyens légaux parce que Témara compte aussi des quartiers et des rues portant les noms de personnalités marocaines comme Ali Yata, Abderrahim Bouabid, Mehdi Ben Barka et autres ».
Rejdali n’a pas manqué de relever que « Temara a aussi beaucoup de choses positives et connaît beaucoup de chantiers et de réalisations au profit des habitants de la ville et pas seulement cinq rues portant ces noms qui ont causé toute cette agitation ».
Rejdali a également laissé entendre qu’il publiera incessamment un communiqué pour apporter toutes les clarifications à cette affaire.
De nombreux internautes ont ainsi échangé des photos montrant les traces laissées par les plaques enlevées des dites rues dans des quartiers populaires de la ville de Temara, située à 25 kms au sud de la capitale Rabat.
Alors que l’un des conseillers de la ville de Témara, Abdelwahed Nekkaz du Parti justice et modernité (PJD) a demandé que des excuses soient présentées aux habitants par la commune, Mouh Rejdali du même parti, qui est à la tête du conseil depuis 2003, a soutenu qu’il n’y avait « aucune mauvaise foi » dans le choix de ces noms de rues.
« Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a pas eu de mauvaise intention dans le choix de ces noms, et la preuve en est que le procès verbal communal a été voté à l’unanimité en 2006, y compris par les conseillers de l’Union socialiste des forces populaires qui étaient dans l’opposition », a déclaré Rejdali au site arabophone adare.ma.
Il a rappelé qu’un comité technique a travaillé avec le vice-président de la commune sur la question des noms des rues avant leur approbation par un vote à l’unanimité des membres du conseil de la ville.
« Nous avons peut-être fait une erreur sous la pression parce que la ville avait des centaines de quartiers, de rues et d’artères sans nom », a-t-il poursuivi relevant que le conseil était pressé car les habitants devaient avoir des adresses à des fins administratives, professionnelles et éducatives.
Et de souligner: « s’il y a une erreur, alors elle doit être peut être corrigée par des moyens légaux parce que Témara compte aussi des quartiers et des rues portant les noms de personnalités marocaines comme Ali Yata, Abderrahim Bouabid, Mehdi Ben Barka et autres ».
Rejdali n’a pas manqué de relever que « Temara a aussi beaucoup de choses positives et connaît beaucoup de chantiers et de réalisations au profit des habitants de la ville et pas seulement cinq rues portant ces noms qui ont causé toute cette agitation ».
Rejdali a également laissé entendre qu’il publiera incessamment un communiqué pour apporter toutes les clarifications à cette affaire.
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