L’esclave mental, un déchu volontaire de l’humanité…

 

L’esclave mental, un déchu volontaire de l’humanité…


L’esclave mental se manifeste par sa servilité inconsciente où il croit exhiber quelque grandeur avec zèle et arrogance ! Il porte la livrée mais se croit couronné de gloire parce qu’il est adopté en chose, réifié par des dominateurs qu’il perçoit supérieurs et dispensateurs d’ascension et de hauteur. 

C’est un chosifié si aliéné si ténébreux qu’il jubile de ce que sa livrée est sertie des médailles de sa servitude de bon esclave que lui octroient ses utilisateurs.

Dans un monde de hiérarchisation individuelle et de clivages sociaux paroxystiques, les esclaves mentaux sont légion et leur sujétion s’exerce par leur misérabilisme qui foisonne partout où l’interaction sociale rend incontournable leur côtoiement! Et, croyez-moi, il faut s’aimer fort et de manière ostensible pour dissuader la masse patibulaire de ces assujettis haineux d’eux-mêmes, qui voudraient ravaler tous aux bas-fonds où ils pataugent et règnent dans la platitude et l’infrahumanité, zélateurs serviles, insolents et agressifs d’un ordre immonde de domination oligarchique contre l’humanité.

Quand vous faites le bien, le beau, le juste, croyez en vous-même et soyez dédaigneux du méchant qui vous désavoue, au point que la puissance de votre dédain envers toutes les racailles de la servitude, anéantisse les esclaves agressifs qui cherchent à désarçonner votre liberté et votre souveraineté mentale qu’ils n’ont pas. Ne craignez point les aigris se masquant en insulteurs, les complexés d’infériorité injurieurs, les simiens hurleurs, vrais minus et faux arrogants, comme les gesticulateurs des extrêmes politiques ou idéologiques, les petits-bourgeois répugnants rejets de la fumisterie, tristes déchets des galéjades, malotrus aux propos biscornus, qui, de leur misère mentale, par l’échelle infâme de leur pauvreté existentielle, vous percevront narcissique, hautain ou mégalomane ! 

Car pour le moins que rien - véritable rogaton de l’insignifiance, piteuse rognure de la banalité existentielle - le fait de savoir qui l’on est et d’assumer ses valeurs intrinsèques voire ses talents, constitue un crime d’orgueil de lèse-misérabilisme, leur misérabilisme comportemental, érigé en mode de vie et valeur suprême, dans la terne et minable perception de leur cécité de misérables et de médiocres! J’en connais, vides d’idées et de paroles, qui prennent vos propres mots pour tenter de vous outrager ou de discréditer vos positions, dans l’espoir de paraître grands! Misérable irrécupérable, l’esclave mental est le chantre cinglant de son propre amenuisement, agent zélé, forcené de son abaissement servile.      

L’esclave mental joue de la grossièreté et se cache derrière l’insolence faussement effrontée pour paraître libre voire valeureux, mais sa posture miséreuse n’est jamais qu’explosion de simulacres et de singeries du malheureux dans l’être, pitoyable pouilleux privé d’humanité! L’esclave mental ne connaît que son abîme d’infrahumain et sa platitude, toute de réflexe, car inapte au réflexif, se déverse comme une vacuité bâtée de rationalité et de jugement propre à sa condition de conscience asservie, déshumanisée... 

C’est un autoréifié pour les abjectes servitudes de ses maîtres idéologiques, servitudes qu’il se choisit et s’applique lui-même par sa servilité relationnelle envers ses mépriseurs utilisateurs qu’il idolâtre dans le plus puant autodénigrement. Bourreau-flatteur consommé, il se dissimule souvent derrière la muflerie agressante ou à l’autre extrême du comportement interactif, la flagornerie, toujours par compensation complexée faussement valorisante, car ce n’est jamais que bête impudence, ou par acquiescement vil, son assentiment miteux de sa propre assimilation sociale. C’est la miséreuse bête de somme jouant les fauves, c’est le primate faux bourreau mais vrai larbin piétiné par ses maîtres mépriseurs dont il lèche pourtant goulûment les semelles.    

L’esclave mental empoigne ignoblement les occurrences relationnelles, au point que dans les sphères de son influence, dans le monde où il intervient, son comportement plat et intriguant empêche la bénignité, la justice, la communication à dimension humaine, d’être effectives dans la parole, l’action et la praxis. L’esclave mental instaure une anthropométrie communicationnelle si amoindrie si abêtie qu’on a de la peine à sentir l’humanité des rapports où il sévit de sa présence inique, toxique jusqu’au méphitique. 

L’action, redisons-le ici, est, avec la pensée, l’un des deux attributs fondamentaux caractéristiques de l’homme, alors que la praxis est surtout une immanence du choix structurel de l’action sociale exécutée par l’individu relevant ou adhérant à la structure. Et c’est dans ce choix, à vouloir paraître intégré dans tout ce qui est promu par une certaine classe, que l’esclave mental se fourvoie en se faisant assimiler, car il oublie que celui qui absorbe tout, sous prétexte de s’intégrer dans toutes les structures institutionnelles, même les plus immondes de la société et du monde, ne sera jamais qu’un gueux gesticulant, un vil sous-produit d’assimilation! Faire du bien, comme tenter de porter de l’instruction à un esclave social, il se croit immédiatement plus savant, plus informé que celui qui vient tout juste de lui révéler cette chose qu’il ignorait. À l’heure de l’internet et de ses encyclopédies virtuelles, ce type de racaille prolifère impudemment avec l’imbécile croyance de savoir rien qu’en cliquant sur le web. Avec l’esclave mental, seule l’indifférence totale et la grande distance marchent, car si vous lui parlez, il trouvera toujours un moyen de vous faire mal soit par sa fausse arrogance de crâneur miséreux soit par sa bassesse d’aigri inapte à s’élever et seulement capable de calomnie, telle une saleté vivante emportée par les eaux putrides, corrompues de sa mentalité reptilienne qui ne sait que ramper dans l’insanité et la méchanceté.

L’esclave mental, c’est l’individu de posture infrahumaine qui cultive sa propre  méprisabilité, ennemi inconscient de sa propre émancipation, il se contente de postiche symbolique qu’il croit ériger en essence humaine. Si bas si minable et tellement infrahumain et dédaignable, il ne sait que singer avec arrogance, ses bourreaux et mystificateurs quand on lui prête attention et amitié en lui reconnaissant le respect de la valeur humaine à quoi tout individu est censé avoir droit. Il se prend toujours pour un autre et il se cache derrière des clivages débiles et des breloques stupides d’identité tels le colorisme, le nationalisme ou encore le « statut social », l’ethnie... Ce dernier type d’esclave que j’appelle épidermiste, l’épidermisme étant la posture d’un individu balourd si inconsistant si superficiel et tellement sans importance intrinsèque, qu’il semble vivre uniquement au niveau de son extériorité primitive sa réaction bête à la fois programmée et pulsionnelle qu’il manifeste en réflexe allant parfois jusqu’à l’autoracisme que l’on constate dans certains pays ex colonisés où ce genre de minus recycle un racisme lumpen!

L’esclave mental quel que soit son champ social, n’a pas d’être, il n’est pas, sa posture est celle du jouet et du reflet de ses dominateurs lui imposant leurs rudiments idéologiques. C’est un néant errant qui croit se faire voir et prendre de la valeur par les contingences de sa naissance, sa nationalité, sa famille d’origine, son teint épidermique... 

C’est une ombre gesticulatoire - un sot scolarisé ou non, car de toute façon ignorant endurci, analphabète au second degré cultivant l’analphabétisme - qui singe ad nauseam des ersatz et des facticités de mode parce qu’inapte à vivre vrai, trop viscéralement inepte pour vouloir comprendre le sens des choses et des situations... 

C’est aussi l’écho vivant organique des protagonistes médiatiques ou institutionnels de la distorsion spéculaire des faits, lesquels protagonistes sont de la classe dominante qui a tout intérêt de toujours dénaturer les causes des maux sévissant dans le monde en subvertissant la représentation sociale en en altérant l’image vraie, en distordant la quiddité des choses par la désubstantialisation de la factualité en soi afin d’empêcher toute étiologie pertinente. 

L’esclave mental est une espèce de complice de facto, acolyte naturel de toutes les ignominies idéologiques des classes dominantes.  

 

Commentaires