Un diplomate américain de haut rang donne raison à Poutine.

 

Un diplomate américain de haut rang donne raison à Poutine.

L’aigle américain n’est qu’un vautour. Un vulgaire charognard qui dépèce les cadavres. Ou ne s’attaque qu’à des proies moribondes. Mais il lui arrive de se tromper. Et quand le « mort » se réveille, il lui vole dans les plumes. Ça lui apprendra à vendre trop vite la peau de l’ours !

Alfred de Zayas a été avocat puis prof de droit international aux États-Unis. Il fut l’adjoint du secrétaire d’État Cyrus Vance, puis Haut Commissaire des USA à l’ONU jusqu’en 2018. Sa place aux premières loges du spectacle planétaire lui a révélé bien des secrets d’État. Aujourd’hui, il fustige les erreurs et les fautes criminelles accumulées par les États-Unis depuis plus de vingt ans.

 

Poutine voulait la paix et on l’a poussé à bout !

Le 10 février 2007, Vladimir Poutine prononce un discours historique à la conférence de Munich sur la sécurité. Une formulation claire de la politique étrangère russe d’après-guerre froide, axée sur le choix du multilatéralisme et de la solidarité internationale.

À l’évidence, le discours de Poutine était une main tendue à l’Occident. La preuve qu’il était prêt à discuter d’un nouvel équilibre planétaire. Pacifié et fructueux pour tous. Mais les grands médias appartenant à l’oligarchie mondialiste l’ont zappé. Laissant le public non-russe dans l’ignorance. Pire, continuant à désigner Moscou comme l’ennemi. Bien avant le conflit en Ukraine, les grandes manœuvres de l’OTAN auxquelles l’armée française participe, désignaient un ennemi unique : à l’Est. Jamais au Sud.

Les USA et leurs vassaux vivent toujours sous l’emprise de la doctrine du «containment » élaborée par feu George Kennan. En clair il faut assiéger et entraver l’URSS partout où on le peut. À part qu’en 2007, l’URSS n’existait plus et qu’il fallait changer de lunettes.

De Zayas mettait en garde contre la félonie consistant à revenir sur la parole donnée à Gorbatchev, Eltsine et Poutine, de geler l’expansion des superpuissances en favorisant des zones-tampon. La Russie a respecté sa part du marché tandis que l’OTAN débordait à l’Est. Et que, de zone tampon, l’Ukraine phagocytée par la CIA devenait un poste avancé antirusse en territoire slave.

« Pourquoi, dit notre éminent diplomate, avec toutes les possibilités de paix à la fin de la guerre froide, les relations Est-Ouest devaient-elles se limiter à la question de savoir qui serait allié avec qui et, par voie de conséquence, qui serait contre qui dans un futur conflit militaire créé artificiellement, et aux développements imprévisibles ? (…) L’élargissement de l’OTAN a été l’erreur la plus fatale de la politique américaine de toute l’après-guerre froide. »

La plupart des Occidentaux ont été tenus dans l’ignorance du discours de Poutine de 2007 comme de ses deux propositions de paix présentées in extremis en décembre 2021. Deux projets de traités dont on pouvait discuter, sans autre réponse qu’un silence méprisant. Même après les viols répétés des accords de Minsk, la paix était encore possible en Ukraine. Mais ni les USA ni l’OTAN n’en voulaient. Et la canichette française est accourue au premier coup de sifflet.

Les « grands médias » si petits dans l’ordre de la probité, portent une responsabilité écrasante dans le fait qu’ils se sont abstenus d’informer le public des offres répétées de Poutine de négocier de bonne foi, avant de recourir à la force, comme l’exige l’article 2, paragraphe 3, de la Charte des Nations unies.

 

Premier boutefeu d’une longue liste : Clinton manipulé par Hillary, égérie du NWO, pas du tout hilarante

Pierre Werner, alors Secrétaire général de l’OTAN, avait tenu à Bruxelles le 17 mai 1990 un discours rassurant : « Nous sommes décidés à ne pas déployer les troupes de l’OTAN à l’extérieur de la République Fédérale Allemande, et cela doit donner à l’URSS des garanties sûres de sécurité ».

Mais Clinton a délibérément rompu les promesses faites par James Baker à Gorbatchev, selon lesquelles l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’Est. Expression de l’orgueil démesuré d’un avocat marron endossant un uniforme de conquérant trop large pour sa stature. Convaincu que son pays représentait la seule superpuissance capable de dicter ses quatre volontés aux chefs d’État du monde entier. S’inspirant d’une haine viscérale antirusse entretenue par des «faucons» comme Zbigniew Brzezinski et Paul Wolfowitz, deux Polacks au parcours chaotique, que Hillary admire.

Entre le discours de Werner et le 26 décembre 1991, la fin de l’URSS est actée. S’ensuivront dix ans de débâcle économique et de disputes territoriales avant que Vladimir Vladimirovitch redresse la barre. La Russie d’alors battait de l’aile. La tentation était grande de la mettre sous tutelle avant de l’achever pour la dépouiller. La Tchèque Madeleine Albright née Jana Körbelová insiste. Ses réseaux d’influence antirusses sont puissants. Clinton arrivé à White House en janvier 1993 est un bellâtre simplet que les femmes rusées manipulent aisément.

 

Tandis que Clinton batifole, Poutine sauve la Russie

Remettre en ordre un immense pays déglingué par 73 ans de communisme n’est pas une mince affaire. Il attendra 2007 (trop tard ?) pour s’insurger contre les nouvelles bases américaines rapprochant les forces avancées de l’OTAN des frontières de la Russie. Alors que le Kremlin respecte à la lettre ses engagements liés au démantèlement du pacte de Varsovie en juillet 1991.

Il est évident que, dès ce moment-là, l’élargissement de l’OTAN n’a rien à voir avec la modernisation de l’alliance ou la sécurité en Europe. Commencée par le dépeçage de la Serbie, c’est une forme de provocation par des voyous qui se croient les plus forts, anéantissant tous les efforts de confiance mutuelle.

Poutine est alors légitimement en droit de demander contre qui cet élargissement est opéré. Que sont devenues les assurances données par ses partenaires occidentaux après la dissolution du Pacte de Varsovie ? 

Questions rhétoriques. Mais qui marquent un jalon. À partir duquel, la Russie qui a réussi à sortir du marasme économique et à juguler le terrorisme islamique sur son sol, comprend qu’elle n’a d’autre choix que de moderniser son armée. C’est la seule réponse possible à des gens qui ne comprennent que le langage de la force.

 

Les USA, pays plus autoritaire que libéral, se sont nazifiés au XXe siècle

De Zayas a connu une Amérique différente. L’école, l’université, les médias et le cinéma avaient beau s’escrimer à convaincre les jeunes, les dociles et les pignoufs que les Yankees étaient les plus gentils, les plus altruistes. Et invincibles par la grâce divine… Tous ne se laissaient pas embobiner. Surtout après les déboires en Corée et au Vietnam. Et la peur de l’apocalypse nucléaire ramenait à un semblant de raison les plus belliqueux.

Aujourd’hui la propagande de l’OTAN, des mondialistes et de leurs vassaux de Bruxelles a abusé les peuples en Occident. Mais pire, les a rendus complètement abrutis. Annihilant leur curiosité intellectuelle et neutralisant leur aptitude à raisonner. Avec des méthodes pernicieuses, partout identiques.

Il ne s’agit pas seulement de désinformation et de narrations biaisées assénées par les médias mainstream, idéalisant l’Ukraine corrompue et encensant son pitoyable pantin le Zygomyr. Mais de la condamnation et de l’éradication de tous les points de vue autres que ceux des gouvernements. Dont les politiques ont été définies au Bilderberg et à Davos.

Pour que des millions de personnes en Occident mijotent dans leur ignorance, « Big Brother » cache au grand public que le conflit en Ukraine est l’aboutissement d’une longue suite de duperies et de trahisons, et que le cirque OTAN et son clown Zygomyr ne sont pas les « gentils » de l’histoire.

Pour de Zayas, « si un jour nous saisissons l’ampleur des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par les États membres de l’OTAN en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie et maintenant en Ukraine, nous comprendrons que l’OTAN – à l’origine une alliance défensive légitime – s’est progressivement transformée en une organisation criminelle au sens des articles 9 et 10 du Statut de Nuremberg. »

 

La mafia est une association caritative à côté des crapules du NWO

Intimidation, corruption, extorsions, liquidations. Des journalistes scrupuleux ont essayé de faire des reportages équilibrés. On les a traités d’agents de la Russie. Ils ont perdu leur boulot et été mis au ban de la société. 

Essayer d’expliquer les raisons de Poutine est un crime contre la pensée unique. La police politique écoute et perquisitionne de façon illégale… Sinon, qu’a-t-on offert à Bardella pour qu’il « change d’avis » ? Dans quelles embrouilles a-t-il trempé pour qu’on ait prise sur lui ? Veut-il devenir un « Young Leader » ?

En France, les condamnations pleuvent pour « provocation à la haine et à la violence, et injures publiques envers un groupe de personnes en raison de leur origines ». Par contre il est licite et même recommandé si on veut faire carrière à la télé ou en politique, d’injurier les politiciens russes, de ridiculiser leur armée, de dénigrer leur littérature et leurs arts, de cracher sur leurs athlètes, et de compisser leur morale. Patriotes, ni woke, ni pédophiles, ni drogués, ni LBGT, c’est intolérable !

Un tel dénigrement d’un peuple ami et de sa culture en violation de l’article 20 du Pacte international sur les droits civils, et au mépris de la Charte de l’UNESCO, facilite la propagande de guerre et sert à justifier les spoliations, les détournements et les agressions. Le Russe est devenu l’ennemi à abattre. À la différence du mahométan qui est une chance pour l’Europe. Puisqu’il nous fait profiter de son intelligence, de sa culture, de sa délicatesse et de sa sapience.

 

Conclusion d’Alfred de Zayas : « Des universitaires avisés comme les professeurs Richad Falk, Jeffrey Sachs et Noam Chomsky ont dénoncé depuis longtemps les erreurs colossales commises par les politiciens américains, de Clinton à Joe Biden en passant par George W. Bush et Barack Obama. 

Hélas, ces professeurs ne chantent pas l’air que le complexe militaro-industriel-financier veut entendre, et c’est pour cette raison que les médias mainstream ne leur donnent aucune visibilité. 

Et qu’on les a exclus des débats numériques, pour finir de museler les hérétiques. »


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