Là ou passe le marocain il laisse sa trace !

Là ou passe le marocain il laisse sa trace !

La congestion, la pollution maritime et les déchets lot quotidien des plagistes cet été !
La congestion, la pollution maritime et les déchets lot quotidien des plagistes cet été

Congestion sur les plages, déchets sur le sable, et pollution maritime, sont au quotidien, le décor planté du littoral national au grand dam des estivants par cet été exceptionnel de par sa chaleur mais également de par la crise du coronavirus (Covid-19).

Les plages du Royaume à la « faveur » du confinement avaient pourtant retrouvé des couleurs pour ainsi dire.

Mais voilà, une fois, le déconfinement progressif dans la plupart des régions du pays, annoncé par le gouvernement, ce fut la ruée vers les villes du littoral du Royaume aux côtes splendides.

Nombre de familles ont eu vite fait de leur statut de juilletiste de les rallier.



Du coup les plages nationales en sont devenues bondées. Inutile de rappeler le manque de vigilance quant aux conséquences sanitaires de l’épidémie constatées, les gestes barrière ayant fondu, pour ainsi dire, au soleil.
En parallèle, pas besoin d’être devin pour se rendre compte de la quantité de déchets, ce symbole de la surconsommation qui a augmenté sur nos plages et leur sable.

C’est tout simplement écœurant ! Les ingrédients d’une journée à la mer ont, semble-t-il encore de beaux jours, si l’on juge par les mégots de cigarettes, bouteilles en plastique et même en verre, canettes de soda voire un peu plus, sacs plastique, épluchures de melon, de pastèques ou autres détritus que l’on trouve communément sur nos plages et pas en petites quantités.
Tout cela a suscité, on s’en doute le mécontentement de nombreux militants qui ont fait circuler sur les plateformes sociales des photos documentant cet état de faits. Les internautes activistes demandant aux citoyens de s’assurer de la propreté des plages, d’autant plus que les campagnes de sensibilisation estivales sont absentes cette année en raison de la crise sanitaire.
A cet égard, Youssef Belouarda, le président du bureau central de l’Association marocaine pour la protection de l’environnement et du développement durable, a mis l’accent sur les efforts consentis par le service régional.

Sollicité par Hespress quant à ce phénomène, Belouarda a déclaré qu’« avant l’émergence de la crise du coronavirus, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, avec des associations de la société civile, organisait des campagnes de sensibilisation au profit des vacanciers sur différentes plages pour cet été ».
« Ces campagnes de sensibilisation avaient pour slogan « nettoyer les plages » et incitait la société civile à s’engager, en vue de garder les plages propres, avec un suivi à travers une sensibilisation constante tout au long du séjour des vacanciers ». Le militant écologiste a déploré que l’été 2020 soit vraiment exceptionnel, « car l’urgence sanitaire imposée à notre pays a empêché l’organisation de cette initiative cette année ».
Et il a ajouté : « C’est vrai, il y a des comportements individuels, incivils comme les déchets jetés n’importe où et non déposés dans les endroits désignés.

C’est en raison de l’absence d’éducation environnementale.
Nous essayons de nous concentrer de manière très significative sur cette fonctionnalité qui fait partie du « Guide des bonnes pratiques » de la Fondation Mohammed VI pour la Protection et l’Environnement et auquel tient à s’associer le ministère de tutelle du secteur.
« L’éducation environnementale vise à créer une génération consciente de l’importance de la préservation de l’environnement et des valeurs du développement durable, car les jeunes sont le pilier des générations futures. C’est plus difficilement perçu par les personnes âgées, la conviction d’hygiène sur les plages étant juste considéré comme un enjeu saisonnier.
C’est à cet effet que nous nous tournons vers l’avenir ». a-t-il conclu.

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