Bernard-Henri Lévy : Le convoi transportant BHL pris pour cible par les forces pro-GNA en Libye ?
© AFP 2020 THOMAS SAMSON
Bernard-Henri Lévy semble avoir créé la controverse avec sa visite samedi dans l’ouest libyen, où, d’après ses propres dires, il s’est rendu en tant que journaliste.
D’après La Repubblica, des forces pro-GNA ont ouvert le feu au passage de son convoi pour l’empêcher de se rendre à Tarhounah.
Bernard-Henri Lévy n’a pas reçu un accueil des plus chaleureux pour sa visite en Libye, rapporte le quotidien italien La Repubblica.
© AFP 2020 THOMAS SAMSON
Bernard-Henri Lévy semble avoir créé la controverse avec sa visite samedi dans l’ouest libyen, où, d’après ses propres dires, il s’est rendu en tant que journaliste.
D’après La Repubblica, des forces pro-GNA ont ouvert le feu au passage de son convoi pour l’empêcher de se rendre à Tarhounah.
Bernard-Henri Lévy n’a pas reçu un accueil des plus chaleureux pour sa visite en Libye, rapporte le quotidien italien La Repubblica.
Sa présence dans la ville de Tarhounah, à 65 kilomètres au sud-est de Tripoli, a en particulier fait polémique.
Sur Twitter, BHL a expliqué s’être rendu sur les lieux pour enquêter sur un «charnier» avoisinant, où «47 cadavres, dont des enfants, mains liées dans le dos, ont récemment été découverts».
Or, il paraît qu’il n’y était pas attendu ou au moins pas par tout le monde. Se référant à la presse arabe, La Reppublica a rapporté qu’une milice affiliée au gouvernement d'union nationale (GNA) avait ouvert le feu sur son convoi pour le repousser hors des frontières administratives de Tarhounah.
BHL a lui-même fait référence à cet incident sur son compte Twitter, postant une photo d’hommes encagoulés et armés.
«Juste après mon reportage sur les charniers. Voilà la véritable police libyenne qui protège la presse libre. Bien différente des voyous qui ont essayé de bloquer mon convoi lors de mon retour vers Misrata», a-t-il précisé dans le post accompagnant le cliché.
Sur place sans invitation ?
À Tripoli, les interrogations se multiplient quant à la présence de BHL.
Sur Twitter, BHL a expliqué s’être rendu sur les lieux pour enquêter sur un «charnier» avoisinant, où «47 cadavres, dont des enfants, mains liées dans le dos, ont récemment été découverts».
Or, il paraît qu’il n’y était pas attendu ou au moins pas par tout le monde. Se référant à la presse arabe, La Reppublica a rapporté qu’une milice affiliée au gouvernement d'union nationale (GNA) avait ouvert le feu sur son convoi pour le repousser hors des frontières administratives de Tarhounah.
BHL a lui-même fait référence à cet incident sur son compte Twitter, postant une photo d’hommes encagoulés et armés.
«Juste après mon reportage sur les charniers. Voilà la véritable police libyenne qui protège la presse libre. Bien différente des voyous qui ont essayé de bloquer mon convoi lors de mon retour vers Misrata», a-t-il précisé dans le post accompagnant le cliché.
Sur place sans invitation ?
À Tripoli, les interrogations se multiplient quant à la présence de BHL.
Dans un message sur Twitter, le président du Haut Conseil d'État, Khaled al-Michri, s’est ainsi dit «surpris que Bernard-Henri Lévy ait été autorisé à entrer dans la ville de résistance compte tenu de l’attitude de la France» qui a accordé son soutien à Khalifa Haftar, ce que Paris nie.
Et d’appeler les parties responsables à déterminer les organisateurs de cette visite.
Selon les médias locaux, BHL a été invité par Fathi Bashagha, ministre de l'Intérieur du GNA.
Comme le précise l’AFP, le bureau de Fayez el-Sarraj, chef du GNA, n’a pas tardé à démentir «tout lien» avec la visite de BHL et a annoncé dans un communiqué avoir ouvert une «enquête».
Comme le rappelle l’agence, BHL n’est pas vu d’un bon œil par tous les Libyens suite à son attitude en faveur d’une intervention internationale dans le pays en 2011, menée par la France, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Selon les médias locaux, BHL a été invité par Fathi Bashagha, ministre de l'Intérieur du GNA.
Comme le précise l’AFP, le bureau de Fayez el-Sarraj, chef du GNA, n’a pas tardé à démentir «tout lien» avec la visite de BHL et a annoncé dans un communiqué avoir ouvert une «enquête».
Comme le rappelle l’agence, BHL n’est pas vu d’un bon œil par tous les Libyens suite à son attitude en faveur d’une intervention internationale dans le pays en 2011, menée par la France, le Royaume-Uni et les États-Unis.
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