Un premier cas de transmission d’une souche multirésistante du VIH découvert en France.
SIDA Un premier cas de transmission résistant aux antirétroviraux classiques chez des patients d’Occitanie. Un événement « surveillé, mais sans inquiétude particulière »
Source : 20minutes.fr
SIDA Un premier cas de transmission résistant aux antirétroviraux classiques chez des patients d’Occitanie. Un événement « surveillé, mais sans inquiétude particulière »
En 2004, pour la première fois, un cas de transmission du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) multirésistant était découvert à New York.
Le CHU de Toulouse vient de détecter un premier cas de transmission d’une souche du VIH résistante à tous les antirétroviraux classiques en France.
Une découverte faite à l’automne dernier et qui vient de faire l’objet d’une parution dans la revue médicale britannique The Lancet, doublée d’un signalement à Santé Publique France.
Les deux patients contaminés vivent en Occitanie, mais ne se connaissent pas. Le patient « source » est âgé de 54 ans et est diagnostiqué positif en 1995, et l’autre est un jeune homme de 23 ans, primo-infecté.
Selon Pierre Delobel, le chef du service des maladies infectieuses du CHU, auteur de l’article, « il y a donc au moins un maillon intermédiaire » entre les deux hommes. D’où la mise en place d’une alerte lancée auprès des laboratoires français et catalans, les patients infectés ayant eu de nombreux contacts dans cette région espagnole.
Pour l’heure cette surveillance n’a pas permis d’identifier le ou les chaînons manquants dans la transmission de cette source.
« Evenement unique, surveillé »
« Il n’y a pas de raisons de penser que c’est le début d’une nouvelle transmission. Il s’agit d’un évènement unique, que nous allons surveiller avec beaucoup d’attention, mais il n’y a pas de raisons de penser que cela va se diffuser », insiste le professeur Dabis, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS).
Quant aux deux patients, le « patient source » est entré dans un essai clinique sur des médicaments en développement, alors que le plus jeune « qui se défend bien contre le virus » a été placé sous surveillance, assure le professeur Delobel.
Une découverte faite à l’automne dernier et qui vient de faire l’objet d’une parution dans la revue médicale britannique The Lancet, doublée d’un signalement à Santé Publique France.
Les deux patients contaminés vivent en Occitanie, mais ne se connaissent pas. Le patient « source » est âgé de 54 ans et est diagnostiqué positif en 1995, et l’autre est un jeune homme de 23 ans, primo-infecté.
Selon Pierre Delobel, le chef du service des maladies infectieuses du CHU, auteur de l’article, « il y a donc au moins un maillon intermédiaire » entre les deux hommes. D’où la mise en place d’une alerte lancée auprès des laboratoires français et catalans, les patients infectés ayant eu de nombreux contacts dans cette région espagnole.
Pour l’heure cette surveillance n’a pas permis d’identifier le ou les chaînons manquants dans la transmission de cette source.
« Evenement unique, surveillé »
« Il n’y a pas de raisons de penser que c’est le début d’une nouvelle transmission. Il s’agit d’un évènement unique, que nous allons surveiller avec beaucoup d’attention, mais il n’y a pas de raisons de penser que cela va se diffuser », insiste le professeur Dabis, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS).
Quant aux deux patients, le « patient source » est entré dans un essai clinique sur des médicaments en développement, alors que le plus jeune « qui se défend bien contre le virus » a été placé sous surveillance, assure le professeur Delobel.
Source : 20minutes.fr
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