ELECTIONS 2021 : LE PAM CHERCHE DU SANG NEUF.

Le comité national des élections du PAM mène un roadshow pour drainer du sang neuf dans ses listes électorales. 

Mais tout porte à croire que le parti traverse toujours une zone de turbulences. 

Détails.

En quête de nouveaux candidats, le comité national des élections du PAM a entamé une série de meetings dans plusieurs provinces, rapporte Assabah dans son édition du 22 septembre. Le quotidien arabophone fait remarquer que le comité, présidé par Mohamed El Hamouti, a tenu samedi dernier, à Tanger, des réunions à huis clos avec de nombreux parlementaires et délégués provinciaux dans un hôtel huppé de la perle du nord, au lieu du QG du parti. 

 

S’il s’active pour conforter la liste électorale du parti en drainant du sang neuf dans les circonscriptions électorales, le comité n’a pas réussi à désarmer le confit qui gangrène le parti et à mettre fin, notamment, aux querelles entre des parlementaires de la commune de Béni Makada, l’une des plus importantes communes de Tanger. 

 

Pour redonner de l’élan au PAM, le comité parie sur la constitution de nouvelles listes, ce qui, d’après le quotidien arabophone, plaiderait en faveur de l’idée selon laquelle le comité n’accorderait pas la priorité aux candidats vedettes qui ont toujours tenu les rênes du parti.  

 

Il va sans dire que dans cette quête de nouveaux candidats, le PAM mise gros sur les législatives de 2021. 

A moins d’une année de la fin du mandat du gouvernement, le parti du Tracteur entend conforter son leadership et défendre sa place dans l’Exécutif en pesant davantage dans la balance auprès du Parti au pouvoir. 

Le rapprochement avec le PJD est souvent reproché à Abdellatif Ouahbi, depuis son élection en tant que secrétaire général, car cela laisse présager un rapprochement avec le parti de la Lampe. Une posture contre laquelle des membres du parti au Souss se sont dressés, allant jusqu’à constituer un mouvement alternatif qui, par ailleurs, est loin d’être pris au sérieux par le bureau exécutif, note Assabah. 

 

En revanche, tout porte à croire que le PAM ne parvient pas à sortir de sa zone de turbulences. Des pourparlers au sein du PAM évoquent le départ de «brillants» parlementaires qui s’apprêteraient à déposer leur démission pour protester contre la mauvaise gestion du parti.