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La Commission sur le modèle de développement (CSMD) a-t-elle manqué d’audace dans ses propositions ?
Le nouveau modèle de développement (NDM) va-t-il consacrer des choix économiques ayant montré leur limite dans le passé ?
Pour l’économiste et universitaire, Najib Akesbi, invité de Hiwar, beaucoup d’éléments incontournables manquent à l’appel.
Le débat sur le nouveau modèle de développement (NMD) se poursuit depuis la présentation du rapport de la CSMD à SM le Roi Mohammed VI, le 25 mai dernier. Notamment sur le diagnostic établi et les objectifs assignés, après une année de travail des 35 membres de la CSMD.
Un travail dont il est attendu d’enclencher une véritable transformation du Maroc, de sa société et de son économie. Le président et membres de la CSMD poursuivent leur tournée de présentation et d’explication pour comprendre à une meilleure compréhension du contenu du rapport, des éléments qui composeront le Plan national pour le développement et les mécanismes de mise en œuvre.
Des objectifs à 2035, qui entrappellent notamment le doublement du PIB par habitant, 6 % de croissance en moyenne annuelle, augmenter la part de l’investissement privé de 35 % actuellement à 65 %… Mais les propositions de la CSMD convergent-elles pour la réalisation des objectifs, du moins économiques ?
Son diagnostic est-il allé en profondeur sur les goulots d’étranglement du développement du Maroc ? Sommes-nous à un changement des choix économiques qui ont prévalu à ce jour avec des résultats limités ? Quid du financement conséquent de la mise en œuvre de cette ambition ? Quelle marge de manœuvre pour les acteurs politiques dans l’élaboration de cette feuille de route qui s’étale sur 15 ans ?
Des questions que l’équipe d’EcoActu.ma a posées à Najib Akesbi, économiste et universitaire, particulièrement si la CSMD propose une disruption des choix économiques actuels, dont le Souverain a lui-même souligné l’essoufflement, de la valeur ajoutée du travail de la commission sur des chantiers de réformes restés en suspens, comme la fiscalité comme l’une des principales sources de financement de l’Etat ou encore la séparation entre l’économique et le politique.
- Par Imane Bouhrara | d’EcoActu.ma
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