L'ancien président mauritanien Mohamed ould Abdel Aziz.
Mauritanie : L’ancien président Mohamed ould Abdel Aziz a été arrêté le mardi 22 juin. Il a été placé en détention par un juge du pôle de lutte anticorruption du parquet de Nouakchott. L’information a été confirmée par ses avocats.
L’ancien président Mohamed ould Abdel Aziz a été arrêté ce mardi 22 juin vers 20h GMT. L’information a été confirmée par l’un de ses avocats. Il a été placé en détention par un juge du pôle de lutte anticorruptioon du parquet de Nouakchott-ouest.
Mohamed ould Abdel Aziz a été inculpé le 12 mars dernier pour corruption, détournement de biens publics et blanchiment d’argent. Il a été également placé en début mai dernier en résidence surveillée à son domicile de Nouakchott. Il a été placé sous contrôle judiciaire au même titre que 12 autres anciens responsables de son régime, dont deux ex-Premiers ministres, de nombreux ex-ministres ainsi que son gendre.
La justice mauritanienne lui reproche l’attribution irrégulière de 109 marchés publics (énergie, infrastructures, etc.), la gestion douteuse du Fonds national des revenus des hydrocarbures et de la Société nationale industrielle et minière (Snim), dilapidation du foncier à Nouakchott, cession douteuse d’une concession portuaire,…
Une conférence de presse est prévue demain par ses avocats qui dénoncent «une procédure aux motivations purement politiques».
Ayant refusé de répondre aux questions de la police en charge des crimes économiques et financiers, l’ancien président avait menacé dernièrement, à travers l’un de ses avocats, de faire un grand déballage.
Rappelons que Mohamed ould Abdel Aziz a dirigé la Mauritanie entre 2008 et 2019. Après deux mandats, il avait quitté le pouvoir et soutenu l’arrivée de son ami Mohamed Cheikh El Ghazouani.
Mohamed ould Abdel Aziz a été inculpé le 12 mars dernier pour corruption, détournement de biens publics et blanchiment d’argent. Il a été également placé en début mai dernier en résidence surveillée à son domicile de Nouakchott. Il a été placé sous contrôle judiciaire au même titre que 12 autres anciens responsables de son régime, dont deux ex-Premiers ministres, de nombreux ex-ministres ainsi que son gendre.
La justice mauritanienne lui reproche l’attribution irrégulière de 109 marchés publics (énergie, infrastructures, etc.), la gestion douteuse du Fonds national des revenus des hydrocarbures et de la Société nationale industrielle et minière (Snim), dilapidation du foncier à Nouakchott, cession douteuse d’une concession portuaire,…
Une conférence de presse est prévue demain par ses avocats qui dénoncent «une procédure aux motivations purement politiques».
Ayant refusé de répondre aux questions de la police en charge des crimes économiques et financiers, l’ancien président avait menacé dernièrement, à travers l’un de ses avocats, de faire un grand déballage.
Rappelons que Mohamed ould Abdel Aziz a dirigé la Mauritanie entre 2008 et 2019. Après deux mandats, il avait quitté le pouvoir et soutenu l’arrivée de son ami Mohamed Cheikh El Ghazouani.
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