Les déboires de Brahim Ghali avec la justice espagnole se poursuivent.

 

Les déboires de Brahim Ghali avec la justice espagnole se poursuivent. ....

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Les procédures ouvertes contre Brahim Ghali se poursuivent. Les victimes du chef séparatistes seront enfin entendues par la plus haute juridiction espagnole, tandis que l’armée devra, quant à elle, répondre au sujet de son entrée sous une fausse identité dans le territoire espagnol.

L’exfiltration de Brahim Ghali n’a pas sonné la fin de ses déboires avec la justice espagnole. Trois différents tribunaux poursuivent leurs enquêtes et interrogatoires afin de déterminer la culpabilité du chef séparatiste, ayant séjourné sous une fausse identité en Espagne pour se faire soigner du Covid, en plus des accusations portées contre lui pour « tortures » et « génocide ».

D’abord, le tribunal d’instruction de Logroño qui enquête sur l’entrée illégale et sous une fausse identité du séparatiste vient de saisir l’armée de l’air de Saragosse (ville dans le nord-est de l’Espagne).

L’armée devra «divulguer par écrit» l’identité de ceux ayant autorisé l’atterrissage de l’avion sur lequel se trouvait Brahim Ghali dans la base aérienne de Saragosse.

Le juge «veut connaître en détail la chaîne de commandement, civile et militaire qui a autorisé cet atterrissage et si le militaire qui l’a autorisé l’a fait par ordre ou indication préalable d’une ou plusieurs autres autorités», indique le quotidien ABC, citant des sources judiciaires.

Depuis Madrid, le juge de l’Audience nationale, plus haute juridiction en Espagne, Santiago Pedraz, a répondu favorablement à la demande des avocats de Fadel Breica, afin de témoigner dans le cadre de l’enquête en cours sur les accusations portées contre Brahim Ghali pour détention arbitraire, torture et crimes contre l’humanité.

Le militant Sahraoui témoignera aux côtés de trois autres victimes présumées du chef séparatiste le 29 juin 2021 à partir de 10h, confirment des sources judiciaires à l’agence Europa Press.

De plus, un autre tribunal de Logroño a transféré au ministère public une affaire visant le chef séparatiste et son bras droit, accusés de « terrorisme », précise la même source.

 

 

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