Bourse de Casablanca : Fin de parcours pour Lydec.
En janvier 2022, la Bourse de Casablanca avait suspendu la cotation de Lydec, fournisseur d’électricité de Casablanca. Cette décision du 14 janvier, faisait suite à une demande de l’Autorité des Marchés et des Capitaux du Maroc (AMCC). Conséquence, l’entreprise a perdu plus de la moitié de sa valeur en actions en 2021, la cotation de Lydec à la bourse de Casablanca est en péril. Aujourd’hui Lydec quitte la Bourse.
Lydec est une unité de Suez, une entreprise française de services publics. Suez détient 51% des actions de Lydec, tandis que 19,75% de la société appartient à Fipar Holding, une société de capital-investissement.
La valeur de l’action Lydec s’est effondrée en 2021. Dans la foulée, un communiqué du ministre de l’Intérieur de l’époque, Mustapha El Habti, annonce que les fournisseurs publics de services publics remplaceront les filiales françaises de Veolia et Suez. Le ministre avait expliqué que le Maroc ne renouvellera pas les contrats avec les filiales de Veolia Redal et Amendis lorsque leurs contrats expirent en 2026 et 2027.
En attendant le changement de capital de l’entreprise, Lydec va quitter la Bourse de Casablanca, annonce le site Infomadaire.
Selon la source, « Ce dépôt intervient suite au franchissement indirect du seuil de 95% du capital et des droits de vote de Lydec par Veolia Environnement dans le cadre de l’offre publique d’achat visée par l’AMMC en date du 08 avril 2022 sous la référence VI/EM/006/2022. » En conséquence de ce dépôt, l’AMMC a demandé à la Bourse de Casablanca de suspendre la cotation des actions LYDEC.
Le communiqué publié sur le site de la Bourse de Casablanca stipulait que « Suite à la demande de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, la cotation des titres de capital de la société LYDEC est suspendue à partir du 14/01/2022, et ce en attente de publication d’informations importantes. »
L’action Lydec est de 359 dirhams à 250 dirhams pour atteindre sa valeur la plus basse depuis la crise économique de 2007.
En ce qui concerne les salariés travaillant pour les entreprises françaises, le ministre a indiqué qu’ils rejoindraient la société d’État fournisseurs de services publics appartenant à l’État.
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