Covid-19 : Jean-François Delfraissy a des "regrets" dans la gestion de la pandémie qui n'est "pas terminée"

 

Covid-19 : Jean-François Delfraissy a des "regrets" dans la gestion de la pandémie qui n'est "pas terminée"

Le président du Conseil scientifique, qui cesse son activité ce dimanche, regrette notamment l'absence de concertation avec les citoyens dans la gestion de la crise Covid.


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Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, invité de franceinfo vendredi 22 juillet 2022. (FRANCEINFO)

"On a de très nombreux regrets, mais qui n'aurait pas de regrets sur une crise aussi exceptionnelle ?", s'interroge Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, dimanche 31 juillet sur franceinfo. Alors que l'instance qu'il a présidée depuis le début de la pandémie va être remplacée par un nouveau comité dédié aux prochaines crises sanitaires, il revient sur les décisions prises par le Conseil scientifique, notamment celles concernant les Ehpad.

"Au nom de la santé, en croyant bien faire, nous, tous, directeurs d'Ehpad, administrations, on a fait passer la santé avant l'humanité", déplore-t-il. Selon Jean-François Delfraissy, "l'ouverture des Ehpad a été complexe, variable d'un établissement à un autre", provoquant "des syndromes de glissement" chez des patients qui se sont laissés mourir faute de pouvoir voir leurs proches.

Même s'il reconnait que "sur une crise exceptionnelle de ce type et en particulier sur la période de mars, avril, mai 2020", il fallait agir vite, il regrette l'absence de discussions avec les citoyens.

"On aurait pu, sur les écoles, sur les personnes âgées, s'appuyer sur l'avis des citoyens. Mais le politique n'a pas souhaité le faire" au niveau national."

Jean-François Delfraissy à franceinfo

 

"Il y aura de nouvelles vagues"

Jean-François Delfraissy s'est dit convaincu que "l'intelligence humaine finira par dominer la capacité de ce virus", "cette vacherie", mais rappelle que "la pandémie n'est pas terminée". "Il y aura de nouvelles vagues, à l'automne, durant l'hiver 2022-2023, nous n'en avons pas terminé avec le Covid-19", prévient-il. Selon lui, "le virus reste présent avec une capacité à muter, à changer, il n'a pas fini son évolution et c'est ce qui explique la durée particulière de cette crise Covid".

Toutefois, le professeur se dit confiant sur la façon de gérer la crise qui se poursuit. "On va faire en sorte que la réponse globale permette de vivre avec les variants", assure-t-il. Jean-François Delfraissy estime que par rapport à 2020, "où on ne savait rien", "maintenant, la science a beaucoup avancé, de façon même extraordinaire, on a les vaccins, les traitements, nous avons des outils différents et donc la globalité de la réponse est évidemment différente".

 Je rappelle que toutes les décisions prisent l'ont été car notre système de santé est devenue déplorable et moribond et non à cause de ce virus certe inconnu et sûrement d'origine humaine mais cela restait une grippe.... à quand la responsabilité pénale des ces hommes politiques qui depuis 30 ans détruisent notre système de santé

Certes, mais tous ne l'on pas géré de la même façon et tous ne l'on pas géré de façon aussi absurde que la France. Et tous n'ont pas géré en priorité des pénuries dues à leur politique de santé (test, masques, respirateurs, personnels, lits, vaccin), ni persisté dans des mesures qui ne protègent pas, comme le pass sanitaire qui n'empêche en rien les contamination comme on l'a vu fin 2021 et début 2022.

Vous oubliez également que de nombreux pays, y compris en EU, ont utilisé des traitements précoces dès les premiers symptômes, avec d'excellents résultats (plus de 70 études en temps réel à travers le monde, publiée en temps réel).
En France on s'est contenté de dire que ça ne fonctionnait pas et que ces études n'existaient pas... 
Encore une fois comme lors de la crise H1N1, les conflits d'intérêts sont pointés du doigt, en France. Également à la tête de l'UE, en particulier Ursula von der Layen via les relation de son mari avec l'industrie pharmaceutique et plus généralement sa soumission aux USA, comme on le constate avec la façon dont elle a engagé l'UE dans le conflit Ukrainien.

 

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