Le climat des affaires reste défavorable pour plus d’ un tiers des entreprises.
Dépenses d’investissement et effectifs employés en stagnation, selon Bank Al-Maghrib
Lundi 15 Août 2022
En dépit d’un léger mieux observé au deuxième trimestre 2022 par
un peu plus de la moitié des entreprises, le climat des affaires demeure
défavorable pour plus d’un tiers des industriels sondés dans le cadre
de l’enquête trimestrielle de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM).
Ladite enquête précise que la proportion des entreprises peu satisfaites par le climat des affaires varie de 23% dans l’«agroalimentaire» à près de la moitié dans le «textile et cuir» et la «mécanique et métallurgie».
Selon la Banque centrale, 54% des industriels sondés estiment que les conditions d’approvisionnement auraient été «difficiles» au deuxième trimestre dernier. En revanche, 42% soutiennent qu’elles ont été « normales ».
Par branche d’activité, les résultats de l’enquête montrent que 84% des entreprises auraient indiqué des conditions d’approvisionnement «difficiles» dans l’«électrique et lectronique» et dans la « mécanique et métallurgie», 45% dans la «chimie et parachimie», 43% dans l’«agroalimentaire» et 28% dans le « textile et cuir ».
Bank Al-Maghrib rapporte également que «le stock des matières premières et demi-produits aurait été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité».
Commentant l’évolution des effectifs employés durant les trois derniers mois, les industriels confient qu’ils auraient connu une stagnation par rapport au premier trimestre 2022, particulièrement dans l’« agroalimentaire ».
Il est à noter que plus de la moitié (57%) des industriels de la «mécanique et métallurgie» font état d’une baisse des effectifs et 43% une stagnation ; tandis que dans l’«électrique et électronique », 65% des entreprises déclarent une hausse et 26% une stagnation.
BAM rapporte, par ailleurs, que ces proportions sont respectivement de 47% et 48% dans le « textile et cuir » et de 20% et 80% dans la « chimie et parachimie ».
Dans ces conditions, les industriels déclarent s’attendre à une stagnation des effectifs employés au cours des trois prochains mois.
Selon les résultats de l’enquête, la hausse des effectifs devrait concerner les industriels de l’«électrique et électronique» et du «textile et cuir» alors que la stagnation devrait toucher ceux de la «chimie et parachimie» et de l’«agro-alimentaire».
Si 74% des entreprises anticipent une stagnation dans la «mécanique et métallurgie», 24% des industriels sont persuadés que cette branche accusera une baisse des effectifs.
A noter que 66% des industriels pensent que les coûts unitaires de production auraient augmenté au deuxième trimestre alors que 34% soutiennent qu’ils auraient stagné au cours de cette période.
Selon Bank Al-Maghrib, par branche, la proportion des industriels déclarant une hausse de ces coûts s’est située à 90% dans l’«électrique et électronique », à 74% dans l’«agroalimentaire», à 70% dans la «chimie et parachimie», à 56% dans le «textile et cuir» et à 43% dans «mécanique et métallurgie», peut-on lire dans un communiqué.
En ce qui concerne l’évolution de la situation de la trésorerie durant la même période, 55% des industriels estiment qu’elle aurait été « normale » alors que 25% d’entre eux pensent, au contraire, qu’elle aurait été « difficile ».
La répartition par branche montre que ces proportions sont respectivement de 83% et de 17% dans le « textile et cuir », de 58% et de 33% dans l’«agroalimentaire», de 56% et de 23% dans la «chimie et parachimie» et de 90% et 3% dans l’«électrique et électronique ».
Selon la Banque centrale, 44% des entreprises de la «mécanique et métallurgie» décrivent, en revanche, une situation de trésorerie «aisée» et 28% «normale».
L’autre enseignement à tirer de ce rapport, c’est que l’accès au financement bancaire aurait été qualifié de «normal» par 82% des entreprises et de « aisé » par 11% d’entre elles.
Bank Al-Maghrib précise que ces parts sont respectivement de 78% et de 18% dans la «chimie et parachimie » et de 73% et de 16% dans l’«agroalimentaire ».
L’institution publique note, en revanche, qu’il aurait été jugé «normal » selon 68% des industriels du «textile et cuir» et « difficile » selon 32% d’entre eux ; tandis que dans la «mécanique et métallurgie» et l’«électrique et électronique», l’accès au financement bancaire aurait été qualifié de «normal» par toutes les entreprises.
BAM rapporte, par ailleurs, que « le coût du crédit aurait été en stagnation, selon la majorité des industriels, et ce, dans toutes les branches d’activité à l’exception du «textile et cuir» où la moitié des entreprises indiquent une hausse».
L’organisme rapporte enfin que les dépenses d’investissement auraient stagné, d’un trimestre à l’autre, selon 69% des industriels et augmenté selon 19%.
Selon la même source, par branche, 64% des entreprises de la «chimie et parachimie» indiquent une stagnation et 32% une hausse. Dans l’ «agroalimentaire», elles auraient stagné selon 86% des patrons et baissé selon 11%.
D’après les résultats de l’enquête, ces parts sont respectivement de 82% et 16% dans la «mécanique et métallurgie» et de 58% et 28% dans le «textile et cuir». Inversement, la Banque centrale note que les entreprises de l’«électrique et électronique» indiquent une hausse des dépenses d’investissement.
Le rapport conclut que, pour le prochain trimestre, «64% des industriels anticipent une stagnation des dépenses d’investissement et 33% une hausse».
Par Alain Bouithy
Ladite enquête précise que la proportion des entreprises peu satisfaites par le climat des affaires varie de 23% dans l’«agroalimentaire» à près de la moitié dans le «textile et cuir» et la «mécanique et métallurgie».
Selon la Banque centrale, 54% des industriels sondés estiment que les conditions d’approvisionnement auraient été «difficiles» au deuxième trimestre dernier. En revanche, 42% soutiennent qu’elles ont été « normales ».
Par branche d’activité, les résultats de l’enquête montrent que 84% des entreprises auraient indiqué des conditions d’approvisionnement «difficiles» dans l’«électrique et lectronique» et dans la « mécanique et métallurgie», 45% dans la «chimie et parachimie», 43% dans l’«agroalimentaire» et 28% dans le « textile et cuir ».
Bank Al-Maghrib rapporte également que «le stock des matières premières et demi-produits aurait été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité».
Commentant l’évolution des effectifs employés durant les trois derniers mois, les industriels confient qu’ils auraient connu une stagnation par rapport au premier trimestre 2022, particulièrement dans l’« agroalimentaire ».
Il est à noter que plus de la moitié (57%) des industriels de la «mécanique et métallurgie» font état d’une baisse des effectifs et 43% une stagnation ; tandis que dans l’«électrique et électronique », 65% des entreprises déclarent une hausse et 26% une stagnation.
BAM rapporte, par ailleurs, que ces proportions sont respectivement de 47% et 48% dans le « textile et cuir » et de 20% et 80% dans la « chimie et parachimie ».
Dans ces conditions, les industriels déclarent s’attendre à une stagnation des effectifs employés au cours des trois prochains mois.
Selon les résultats de l’enquête, la hausse des effectifs devrait concerner les industriels de l’«électrique et électronique» et du «textile et cuir» alors que la stagnation devrait toucher ceux de la «chimie et parachimie» et de l’«agro-alimentaire».
Si 74% des entreprises anticipent une stagnation dans la «mécanique et métallurgie», 24% des industriels sont persuadés que cette branche accusera une baisse des effectifs.
A noter que 66% des industriels pensent que les coûts unitaires de production auraient augmenté au deuxième trimestre alors que 34% soutiennent qu’ils auraient stagné au cours de cette période.
Selon Bank Al-Maghrib, par branche, la proportion des industriels déclarant une hausse de ces coûts s’est située à 90% dans l’«électrique et électronique », à 74% dans l’«agroalimentaire», à 70% dans la «chimie et parachimie», à 56% dans le «textile et cuir» et à 43% dans «mécanique et métallurgie», peut-on lire dans un communiqué.
En ce qui concerne l’évolution de la situation de la trésorerie durant la même période, 55% des industriels estiment qu’elle aurait été « normale » alors que 25% d’entre eux pensent, au contraire, qu’elle aurait été « difficile ».
La répartition par branche montre que ces proportions sont respectivement de 83% et de 17% dans le « textile et cuir », de 58% et de 33% dans l’«agroalimentaire», de 56% et de 23% dans la «chimie et parachimie» et de 90% et 3% dans l’«électrique et électronique ».
Selon la Banque centrale, 44% des entreprises de la «mécanique et métallurgie» décrivent, en revanche, une situation de trésorerie «aisée» et 28% «normale».
L’autre enseignement à tirer de ce rapport, c’est que l’accès au financement bancaire aurait été qualifié de «normal» par 82% des entreprises et de « aisé » par 11% d’entre elles.
Bank Al-Maghrib précise que ces parts sont respectivement de 78% et de 18% dans la «chimie et parachimie » et de 73% et de 16% dans l’«agroalimentaire ».
L’institution publique note, en revanche, qu’il aurait été jugé «normal » selon 68% des industriels du «textile et cuir» et « difficile » selon 32% d’entre eux ; tandis que dans la «mécanique et métallurgie» et l’«électrique et électronique», l’accès au financement bancaire aurait été qualifié de «normal» par toutes les entreprises.
BAM rapporte, par ailleurs, que « le coût du crédit aurait été en stagnation, selon la majorité des industriels, et ce, dans toutes les branches d’activité à l’exception du «textile et cuir» où la moitié des entreprises indiquent une hausse».
L’organisme rapporte enfin que les dépenses d’investissement auraient stagné, d’un trimestre à l’autre, selon 69% des industriels et augmenté selon 19%.
Selon la même source, par branche, 64% des entreprises de la «chimie et parachimie» indiquent une stagnation et 32% une hausse. Dans l’ «agroalimentaire», elles auraient stagné selon 86% des patrons et baissé selon 11%.
D’après les résultats de l’enquête, ces parts sont respectivement de 82% et 16% dans la «mécanique et métallurgie» et de 58% et 28% dans le «textile et cuir». Inversement, la Banque centrale note que les entreprises de l’«électrique et électronique» indiquent une hausse des dépenses d’investissement.
Le rapport conclut que, pour le prochain trimestre, «64% des industriels anticipent une stagnation des dépenses d’investissement et 33% une hausse».
Par Alain Bouithy
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