Procès Ouahbi vs El Mahdaoui : Le journaliste écope de 18 mois de prison ferme.
M O © Map
Publié le 12 novembre, 2024
Publié le 12 novembre, 2024
Le tribunal de première instance de Rabat a condamné, ce lundi, le journaliste Hamid El Mahdaoui à une peine de 18 mois de prison ferme dans le cadre du procès intenté contre lui par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi.
En plus de la peine de prison, le tribunal a également condamné le directeur de publication du site d’information Badil à verser des dommages-intérêts à la partie civile, à savoir Abdellatif Ouahbi, d’un montant de 1,5 million de dirhams.
Lors de l’audience du 28 octobre dernier, l’avocat du ministre de la Justice avait requis une indemnisation de 10 millions de dirhams ainsi que la peine d’emprisonnement maximale à l’encontre du journaliste.
L’avocat a également demandé un audit des revenus générés par la chaîne YouTube du journaliste, avec une conversion en dirhams pour les épisodes traitant spécifiquement du plaignant, Abdellatif Ouahbi.
Il avait aussi demandé qu’un ordre judiciaire soit donné pour que ces fonds soient transférés à des associations et institutions caritatives.
Les demandes de l’avocat du ministre de la Justice ont été plus sévères que celles du représentant du Ministère public, qui n’a requis que la condamnation selon les dispositions légales de la plainte.
Le président de l’audience a expulsé l’«accusé» de la salle après que ce dernier a exigé la présence du plaignant pour l’affronter personnellement devant le tribunal.
El Mahdaoui était poursuivi suite à une plainte déposée par le ministre de la Justice pour «diffusion et distribution d’allégations et de faits mensongers dans le but de nuire à la réputation des personnes, ainsi que diffamation et insultes publiques», en vertu des articles 443, 444 et 447-2 du Code pénal.
Si cette condamnation est confirmée en appel, elle marquerait un nouveau revers pour le journaliste, qui a déjà purgé une peine de trois ans de prison dans le cadre du procès des détenus du Hirak du Rif.
L’Instance marocaine de soutien aux détenus politiques, qui a suivi cette procédure à chaque étape, a considéré «qu’il s’agit d’un procès à caractère politique visant à intimider et effrayer le journaliste Hamid El Mahdaoui, ainsi qu’à porter atteinte au site internet qu’il dirige».
La Brigade nationale de la police judiciaire de Casablanca avait, pour rappel, convoqué El Mahdaoui en février dernier pour l’interroger à la suite de la plainte déposée par Ouahbi.
Les demandes de l’avocat du ministre de la Justice ont été plus sévères que celles du représentant du Ministère public, qui n’a requis que la condamnation selon les dispositions légales de la plainte.
Le président de l’audience a expulsé l’«accusé» de la salle après que ce dernier a exigé la présence du plaignant pour l’affronter personnellement devant le tribunal.
El Mahdaoui était poursuivi suite à une plainte déposée par le ministre de la Justice pour «diffusion et distribution d’allégations et de faits mensongers dans le but de nuire à la réputation des personnes, ainsi que diffamation et insultes publiques», en vertu des articles 443, 444 et 447-2 du Code pénal.
Si cette condamnation est confirmée en appel, elle marquerait un nouveau revers pour le journaliste, qui a déjà purgé une peine de trois ans de prison dans le cadre du procès des détenus du Hirak du Rif.
L’Instance marocaine de soutien aux détenus politiques, qui a suivi cette procédure à chaque étape, a considéré «qu’il s’agit d’un procès à caractère politique visant à intimider et effrayer le journaliste Hamid El Mahdaoui, ainsi qu’à porter atteinte au site internet qu’il dirige».
La Brigade nationale de la police judiciaire de Casablanca avait, pour rappel, convoqué El Mahdaoui en février dernier pour l’interroger à la suite de la plainte déposée par Ouahbi.
Il a ensuite été présenté à la justice, qui a décidé de le poursuivre en liberté.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles