Des milliers de personnes aux funérailles d'une secouriste tuée par un tir israélien à Gaza Razan al-Najjar, 21 ans, a été tuée vendredi alors qu’elle travaillait comme bénévole.
Des milliers de personnes aux funérailles d'une secouriste tuée par un tir israélien à Gaza
Razan al-Najjar, 21 ans, a été tuée vendredi alors qu’elle travaillait comme bénévole.
GAZA - Des milliers de personnes ont assisté samedi aux funérailles d’une secouriste volontaire palestinienne morte suite à un tir israélien près de la frontière entre la bande de Gaza et Israël.
Razan al-Najjar, 21 ans, a été touchée vendredi à la poitrine à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, alors qu’elle travaillait comme bénévole et portait l’uniforme blanc des personnels de santé, selon le porte-parole du ministère gazaoui de la Santé, Achraf al-Qodra.
De son côté, la Société palestinienne de secours médical a affirmé que la jeune fille a été tuée “alors qu’elle tentait d’apporter des soins de premier secours aux manifestants”, rappelant que “tirer sur du personnel médical constitue un crime de guerre selon les Conventions de Genève” appelant la communauté internationale à répondre aux “violations” israéliennes.
“Les personnels médicaux ne sont pas une cible”, a tweeté l’envoyé spécial de l’ONU pour le Moyen-Orient Nickolay Mladenov, appelant Israël ”à calibrer son usage de la force” et le mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, à ”éviter les incidents” près de la barrière qui sépare ce territoire de l’Etat hébreu.
Du personnel médical et des ambulanciers de Gaza ont participé aux funérailles de la jeune fille, son père tenant l’uniforme qu’elle portait taché de sang.
La jeune femme avait été interviewée il y a seulement un mois par le journal américain The New York Times. Un entretien au cours duquel cette dernière a parlé des difficulté d’être une femme secouriste:
Le décès de la jeune secouriste volontaire porte à 123 le nombre de Palestiniens tués par des soldats israéliens depuis le début d’un mouvement de protestation entamé il y a deux mois près de la frontière avec Israël pour revendiquer le “droit au retour” des réfugiés palestiniens chassés ou ayant fui leur terre à la création de l’Etat hébreu et pour dénoncer le blocus imposé à Gaza par Israël pour contenir le Hamas.
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