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Hydrocarbures et mines : Le Maroc va investir 6,6 MMDH en 2 ans.

Hydrocarbures et mines : Le Maroc va investir 6,6 MMDH en 2 ans.

L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) prévoit des investissements de près de 6,6 milliards de dirhams (MMDH) pour la période 2019-2021, a indiqué la directrice générale de l’office, Amina Benkhadra.
Les prévisions des investissements pour la période 2019-2021 sont de l’ordre de 6.596 millions de dirhams (MDH), a souligné Benkhadra dans un entretien publié par le quotidien « l’Economiste », notant que le montant des investissements réalisés en exploration minière en 2018 s’élève à 88,82 MDH contre 96,52 MDH en 2017.
Concernant 2018, les investissements correspondent aux différentes opérations d’exploration réalisées dans les différents bassins sédimentaires du Royaume, incluant les travaux d’évaluation géologique, l’acquisition de 1 753,17 km² de sismique 2D et 12 749 km² de sismique 3D, en plus du forage de 7 puits, a-t-elle précisé, ajoutant que les travaux de forage représentent plus de 85% de ces investissements.
La directrice générale a également fait état des prévisions budgétaires en 2019 qui seraient de l’ordre de 38 MDH pour l’ONHYM et de 2,4 MMDH pour ses partenaires, portant essentiellement sur l’acquisition de 1.300 km² de sismique 2D et le forage de 7 puits d’exploration et de 2 puits de développement.
Elle a par ailleurs indiqué que le futur plan triennal de l’Office est axé sur la poursuite de l’exploration pétrolière et le développement de trois projets structurants, à savoir la mise en production de Tendara, l’extension de la production de Meskala et la poursuite de productions dans le Gharb, ce qui comprendra, entre autres, des travaux d’évaluation et de forage de plusieurs puits d’exploration et de développement, ajoutant que ces travaux permettront de renforcer le potentiel économique des zones déjà productrices, et pourront contribuer à l’identification de nouveaux prospects dans le reste des bassins, comme le bassin de Tendara, situé au Nord-est du Maroc, qui est en phase de devenir une zone productrice.
Ce bassin a fait l’objet d’importants travaux, à savoir trois forages entre 2016 et 2017, dont deux ont montré la présence de gaz. Les tests et essais conduits sur ces puits ont confirmé un potentiel suffisant pour passer à la phase d’exploitation, a-t-elle affirmé, précisant que les résultats des différentes études menées convergent vers un début de production en 2021.
Elle a toutefois relevé que « l’investissement dans l’exploration, très risqué et très capitalistique, est très limité par rapport à l’entendue des bassins sédimentaires disponibles et leur diversité géologique », notant que tout gisement ne peut entamer sa phase d’exploitation que s’il est rentable.
Mettant en avant la diversité et les particularités de chaque découverte, Mme Benkhadra a fait savoir que l’ONHYM entend poursuivre sa stratégie de dynamisation et de promotion de l’exploration pétrolière au Maroc afin d’attirer de nouveaux partenaires désireux d’investir dans l’exploration minière.

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