Le Maroc devient un “pilier industriel” pour Renault.

Le Maroc devient un “pilier industriel” pour Renault.

Le groupe français a divulgué ses résultats au sein du royaume chérifien. Les deux usines de Tanger et de Casablanca ont tourné à plein régime, au point de tutoyer les volumes atteints en Turquie ou en Roumanie.

Le directeur général de Renault Maroc Marc Nassif n'en est pas peu satisfait : le groupe a dépassé la barre des 400 000 véhicules fabriqués en 2018, pour atteindre 402 150 voitures sorties des chaînes de Tanger et de Casablanca. Un volume qui confirme, selon Marc Nassif, "la vocation (ndlr, du Maroc) de devenir un pilier industriel pour le groupe au niveau mondial" ; 90% de la production a en effet été exportée "vers 74 pays" selon Renault.
L'usine de Tanger, qui fabrique les Lodgy, Sandero et Dokker a ainsi produit 318 600 autos, soit +6% par rapport à 2017. Renault n'ayant pas encore délivré ses chiffres de fabrication par site pour 2018, il est encore difficile de faire des comparaisons. Toutefois, il y a fort à parier que seule l'usine de Bursa, qui fabrique la Clio en Turquie, pourra se targuer d'avoir construit encore plus de véhicules que le site de Tanger.
L'autre usine de Renault au Maroc est encore en devenir : 83 550 Logan et Sandero ont été assemblées à Casablanca en 2018, +10,2%, sachant que la marque au losange a annoncé en octobre dernier qu'elle allait doubler la production dans les années à venir pour atteindre environ 160 000 unités en 2022.
Au total, la production marocaine de Renault a grimpé de 6,8%. Logique, puisque selon Renault, "les deux sites de production ont tourné en trois équipes complètes pour la première fois en année pleine."

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