Casablanca : Un homme mort d’une balle dans la tête à Sidi Maarouf.

Les services de sécurité de Casablanca ont découvert ce vendredi un corps gisant dans son sang à son domicile à Sidi Maârouf. L’homme est décédé à cause d’une balle de fusil de chasse qui l’a atteint à la tête. L’arme a été retrouvée près de lui.

On apprend également que la personne décédée, était mariée à trois femmes. Les services de sécurité ont ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame. Au regard du scénario et des premières constatations, il s’agirait d’un suicide étant donné que ses empreintes figurent sur l’arme.

Ce tragique événement a secoué tout le quartier du défunt et provoqué bouleversement et émoi parmi ses voisins les plus proches.

Commentaire : 

Aujourd'hui les suicides ne sont jamais le fruit d’un seul facteur mais de plusieurs ! Y a le chômage, des faibles revenus, des difficultés d’adaptation ou des pressions familiales et aussi ceux sur le lieu de travail qui également augmentent les risques du suicides. Y a aussi l’exposition à tout type de violence telles les violences sexuelles, qui se traduisent elles aussi par des souffrances extrêmes pouvant mener au suicide. 

Mais le plus alarmant aujourd'hui c'est qu'il s’agit cette fois d’un constat au niveau national.

SAVEZ-VOUS QUE LE MAROC EST EN TÊTE DE LISTE À L'ÉCHELLE DU MONDE ARABE.

Une «performance» qui suscite moult interrogations et à laquelle on ne trouve pas d'explication convaincante. Si le Maroc est en droit de se targuer de ses nombreuses réalisations sur les plans économique, sociale, politique, etc....., il est une réalité qui -pour ainsi dire- dérange et remet en cause les fondements mêmes de la société marocaine peu de gens en parlent car beaucoup disent que c'est Haram et que ce geste mène directement en enfer ! Mais quel enfer quand vous y êtes déjà en enfer sur terre !!

Un journal local rapporte que le royaume a enregistré plus de 800 suicides par an. Se référant à un rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à l'occasion de la Journée mondiale pour la prévention du suicide, le journal indique que le suicide est la deuxième cause de décès, au Maroc après les accidents de la route.

Aujourd'hui chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans. Les personnes âgées de 15 à 34 ans font partie des catégories qui sont les plus fragiles et selon l'OMS, le taux de suicide au Maroc est de 5,3 pour 100.000 âmes. "Et cela a tendance à augmenter chaque année" et sur le plan mondial, le Maroc est classé 119e. Quant aux recommandions de l'OMS pour remédier à cet épineux problème, force est de reconnaître qu'elles ne sont pas (vraiment) convaincantes, tant elles restent évasives, parlant d'"amélioration des conditions de vie des citoyens"... Une litote, dirait-on.

Mais il n'est pas fait allusion aux questions importantes liées à la remise en cause de la nature du travail, du manque de respect, du burn out... 

Le désespoir mène à tout au suicide, à la drogue, à l'alcool, au déchirement, à la folie et y a beaucoup de marocains qui ont des parents, perdu leur habitat, leur travail etc. ...

Par ailleurs dans notre pays y a pas de prises en charge des adules qui meurent dans le silence et l'oubli, malheureusement dans notre pays y a beaucoup de stations radio et pas une station pour SOS suicide !!

J'ai la nette impression que cela arrange tout le monde ! Allez ! on se suicide, on s'enterre, on en parlera pas et on passe au prochain festival. ...

Par contre son excellence Lalla-Houme Bassima Hakkaoui, qui est ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social est absente et n'en parle jamais de ce gave fléau qui nous gangrène de l’intérieur ! A vrai dire ça dérange les pieux et les pieuses de circonstances à chercher le pourquoi et d'essayer au moins de comprendre le mal-être que subissent nos jeunes et nos vieux citoyens marocains sans aucune rentes !!!

Le seul qui s'est penché sur le problème est Mr Abdelouafi Laftit qui est le ministère de l’Intérieur qui a cherché a savoir quelles sont les causes de ce phénomène, surtout que certains cas ont été attribués à un refus de rendre un service de la part de l’Administration.

Le ministère de l’Intérieur a reçu récemment une cascade d’informations faisant état d’un nombre de plus en plus grandissant de cas de suicides, liés surtout à la dégradation de la situation socio-économique dans certaines régions du pays et des mauvais rapports entre administrations et certains citoyens.

A méditer ! 

Ces propos sont de Voltaire : "Quand on n'a plus d'espoir. 

Quand on a tout perdu. 

La vie est un opprobre et la mort un devoir".

Espérons qu'il a tort.