Hamieddine sort de son silence.
Abdelali Hamieddine, le Conseiller parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD) à la seconde chambre, est sorti de son long silence via les réseaux sociaux. Il a diffusé, à travers un communiqué, bien des louanges à l’égard du parti qui le défend corps et âmes pour son affaire auprès de la Justice à Fès.
Mais nonobstant le fait qu’il ait été inculpé par le juge d’instruction pour “participation à un homicide volontaire”, et qu’il devra comparaitre pour cela devant la Cour d’appel de Fès le 12 février 2019, Abdelali Hamieddine s’est surtout exprimé sur la bonne santé du PJD.
“Les campagnes organisées et coordonnées, toutes de diffamation, ne signifient qu’un fait: l’excellence de l’état de santé du PJD. Toutes les attaques et les bassesses qu’il subit, n’ont et ne portent pas atteinte à sa crédibilité politique ni à son intégrité morale. Rien ne pourra ternir son image de parti au pouvoir organisationnel et politique sans précédent en l’absence d’une réelle alternative”.
Puis dans une diatribe, il s’en est pris à ceux qu’il considère comme des diffamateurs. “La diffamation est le discours parfait de la médiocrité auquel il ne faut pas répondre a-t-il souligné. Hamieddine s’en dit être victime. “Elle ne sert qu’à marginaliser l’action politique et partisane et à saper la crédibilité des institutions”. Là, l’allusion est faite à l’affaire qui le concerne et qui cristallise les tensions au sein de sa famille islamiste au point d’en scinder le parti.
A la veille de son procès, Hamieddine semble donc vouloir faire bonne figure afin de courtiser les réfractaires.
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