Propos anti-Islam de Macron : Des Marocains adhèrent à la campagne de boycott des produits français.

 Propos anti-Islam de Macron : Des Marocains adhèrent à la campagne de boycott des produits français.




Après l’affaire de décapitation d’un professeur français qui avait partagé en classe les caricatures du Prophète Sidna Mohammed (PSSL), publiées par Charlie Hebdo, le chef de l’Etat français, Emanuel Macron a tenu des propos, jugés attentatoires à l’Islam.

En effet lors d’un hommage au professeur décapité, Macron avait assuré que la France «ne renoncera pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent».

Le professeur a été assassine «parce qu’il incarnait la République», a-t-il ajouté.

Les propos du président français n’ont pour le moins pas été appréciés, et en réponse, une campagne de boycott des produits français a été lancé pour trouver un largue écho sur les réseaux sociaux.

Sous le hashtag “#BoycottLes produitsfrançais” en réaction aux déclarations du président français, Emmanuel Macron, des internautes, dans plusieurs pays arabes et islamiques, dont le Maroc, incitent à boycotter tout produit fabriqué dans l’Hexagone qui «encourage les caricatures et les dessins offensants le Prophète».

Des milliers d’internautes ont réagi, depuis le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, l’Arabie saoudite et le Koweït, appelant à «boycotter les produits français», en retweetant des séquences qui demandent à répondre aux attaques lancées contre les symboles religieux de l’islam en France.

Au Koweït, le président du conseil des associations de consommation a envoyé une lettre, demandant aux associations du pays de «boycotter tous les produits fabriqués en France et proclamant qu’ils soient retirés des marchés».

Plusieurs activistes ont publié un exemplaire de la lettre, ainsi que des images, démontrant les rayons qui furent auparavant chargés de produits français, complétement vides.

Toutefois, pour Mountassir Hamada, du centre marocain des études et recherches sur le Maghreb (CMEM), les campagnes de boycott « s’inscrit dans un cadre de réaction émotionnelle, naturellement suscitée dans des situations pareilles».

Le boycott commercial, comme révélé auparavant, dit-il «nous fait prendre conscience de notre poids économique, en ce sens que les produits alternatifs, censés remplacer ceux boycottés, sont aussi d’origine étrangère, le plus souvent européenne ou encore turque».

De son côté, le Secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné la poursuite des attaques et de l’incitation contre le sentiment musulman et les insultes du prophète.

L’OCI a critiqué le «discours de certains hommes politiques français, qu’il juge nuisibles aux relations franco-musulmanes, incitant à la haine et ne servant que des intérêts politiques partisans».

En attendant, les appels se multiplient et la campagne de boycott prend de l’ampleur…





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