«Rien ne nous fera reculer, jamais»: Macron fait montre de fermeté suite aux appels au boycott et aux propos d’Erdogan !
«Rien ne nous fera reculer, jamais»: Macron fait montre de fermeté suite aux appels au boycott et aux propos d’Erdogan !
© AP Photo / Ludovic Marin
«La liberté, nous la chérissons; l’égalité, nous la garantissons; la fraternité, nous la vivons avec intensité. Rien ne nous fera reculer, jamais».
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«La liberté, nous la chérissons; l’égalité, nous la garantissons; la fraternité, nous la vivons avec intensité. Rien ne nous fera reculer, jamais».
Emmanuel Macron s'est exprimé sur Twitter le 25 octobre dans un contexte de tensions avec la Turquie et d’appels au boycott des produits français au Moyen-Orient suite à son discours sur l’islam.
Alors que la colère ne cesse de monter au Moyen-Orient et que le Président turc prend pour cible son homologue français, suite aux déclarations de ce dernier au sujet de l'islam et du droit de caricaturer le prophète Mahomet, M.Macron a fait une série de publications sur son compte Twitter dimanche 25 octobre.
«La liberté, nous la chérissons; l’égalité, nous la garantissons; la fraternité, nous la vivons avec intensité.
Alors que la colère ne cesse de monter au Moyen-Orient et que le Président turc prend pour cible son homologue français, suite aux déclarations de ce dernier au sujet de l'islam et du droit de caricaturer le prophète Mahomet, M.Macron a fait une série de publications sur son compte Twitter dimanche 25 octobre.
«La liberté, nous la chérissons; l’égalité, nous la garantissons; la fraternité, nous la vivons avec intensité.
Rien ne nous fera reculer, jamais», indique son premier message.
«Nous n’acceptons jamais les discours de haine»
Il écrit par la suite que «notre histoire est celle de la lutte contre les tyrannies et les fanatismes» et que «nous continuerons».
«Nous respectons toutes les différences dans un esprit de paix. Nous n’acceptons jamais les discours de haine et défendons le débat raisonnable», affirme-t-il également, ajoutant que «nous nous tiendrons toujours du côté de la dignité humaine et des valeurs universelles».
Appels au boycott des produits français, Paris répond
Emmanuel Macron avait pris la parole le 22 octobre lors d'un hommage au professeur Samuel Paty, décapité par un terroriste islamiste après avoir montré à ses élèves des dessins de Mahomet à l'occasion d'un cours sur la liberté d’expression. Il avait entre autres promis de ne pas «renoncer aux caricatures» de Mahomet.
Suite à ses propos, les appels au boycott des produits français se sont multipliés dans plusieurs pays du Moyen-Orient. Au Koweït, des images montrant les fromages Kiri et Babybel retirés des rayons de certains magasins ont été relayées sur les réseaux sociaux.
Le 25 octobre, le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé ces appels qui visent notamment des produits agroalimentaires, «ainsi que plus généralement des appels à manifester contre la France, dans des termes parfois haineux, relayés sur les réseaux sociaux».
Drapeau français brûlé en Syrie, manifestations en Israël
En plus des appels au boycott des produits français, des portraits d’Emmanuel Macron ont été brûlés à Gaza et des manifestations ont lieu en Israël et en Syrie. En Syrie, les manifestants ont brûlé le drapeau français.
Tensions entre la France et la Turquie
En outre, le climat diplomatique continue de se tendre entre la France et la Turquie dont le Président, Recep Tayyip Erdogan, a récemment pris pour cible son homologue français en déclarant qu'Emmanuel Macron s'était «égaré» par ses positions envers les musulmans et l'islam et avait besoin de soigner sa santé «mentale».
L’Élysée a dénoncé ces propos jugés «inacceptables» de Recep Tayyip Erdogan soulignant que «l'outrance et la grossièreté» n’étaient pas «une méthode».
«Nous n’acceptons jamais les discours de haine»
Il écrit par la suite que «notre histoire est celle de la lutte contre les tyrannies et les fanatismes» et que «nous continuerons».
«Nous respectons toutes les différences dans un esprit de paix. Nous n’acceptons jamais les discours de haine et défendons le débat raisonnable», affirme-t-il également, ajoutant que «nous nous tiendrons toujours du côté de la dignité humaine et des valeurs universelles».
Appels au boycott des produits français, Paris répond
Emmanuel Macron avait pris la parole le 22 octobre lors d'un hommage au professeur Samuel Paty, décapité par un terroriste islamiste après avoir montré à ses élèves des dessins de Mahomet à l'occasion d'un cours sur la liberté d’expression. Il avait entre autres promis de ne pas «renoncer aux caricatures» de Mahomet.
Suite à ses propos, les appels au boycott des produits français se sont multipliés dans plusieurs pays du Moyen-Orient. Au Koweït, des images montrant les fromages Kiri et Babybel retirés des rayons de certains magasins ont été relayées sur les réseaux sociaux.
Le 25 octobre, le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé ces appels qui visent notamment des produits agroalimentaires, «ainsi que plus généralement des appels à manifester contre la France, dans des termes parfois haineux, relayés sur les réseaux sociaux».
Drapeau français brûlé en Syrie, manifestations en Israël
En plus des appels au boycott des produits français, des portraits d’Emmanuel Macron ont été brûlés à Gaza et des manifestations ont lieu en Israël et en Syrie. En Syrie, les manifestants ont brûlé le drapeau français.
Tensions entre la France et la Turquie
En outre, le climat diplomatique continue de se tendre entre la France et la Turquie dont le Président, Recep Tayyip Erdogan, a récemment pris pour cible son homologue français en déclarant qu'Emmanuel Macron s'était «égaré» par ses positions envers les musulmans et l'islam et avait besoin de soigner sa santé «mentale».
L’Élysée a dénoncé ces propos jugés «inacceptables» de Recep Tayyip Erdogan soulignant que «l'outrance et la grossièreté» n’étaient pas «une méthode».
La France a également rappelé pour consultation son ambassadeur à Ankara.
Le 25 octobre, le Président turc s’en est de nouveau pris à Emmanuel Macron réitérant ses doutes sur sa santé mentale.
Le 25 octobre, le Président turc s’en est de nouveau pris à Emmanuel Macron réitérant ses doutes sur sa santé mentale.
Il a accusé le Président français d'être «obsédé par Erdogan jour et nuit». «C'est un cas, et en conséquence, il a vraiment besoin de subir des examens (mentaux)», a-t-il ajouté.
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