Politique – Chakib Benmoussa proposera-t-il l’amendement de certaines dispositions de la Constitution ?
Politique – Chakib Benmoussa proposera-t-il l’amendement de certaines dispositions de la Constitution ?
18 octobre 2020
Questionnement. Le rapport que devra remettre a Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) au roi Mohammed VI est attendu avant la fin de l’année en cours après avoir consulté l’ensemble des composantes de la société marocaine.
A l’approche de cette échéance, certains observateurs pensent que les recommandations que présentera le président de la CSMD, Chakib Benmoussa, au souverain, « pourraient inclure des propositions de modification de certaines dispositions de la Constitution adoptée en 2011 », selon le site arabophone Hespress.com.
Rachid Lazraq, professeur à l’Université Ibn Tofail de Kénitra, a estimé dans une interview avec Hespress que « la CSMD a relevé de nombreux dysfonctionnements politiques qui nécessitent une révision constitutionnelle, surtout près d’une décennie après l’adoption de la Constitution ».
« Nous avons vu les dysfonctionnements politiques et le cheminement du gouvernement d’El Othmani, que l’on peut qualifier d’un gouvernement du fait accompli, dont la politique a été marquée par beaucoup d’incertitudes, et ce qu’il a accompagné comme alliances de dernière minute », a souligné Lazraq.
Rectifier ce qui devrait être corrigé afin de remettre l’expérience démocratique sur sa bonne voie.
Il a ajouté que « ceci renvoie aux observateurs des signes négatifs sur la carte des alliances politiques, en ce sens qu’elle n’a aucune signification politique et ne présente aucune vision de gestion », soulignant que « le Maroc a besoin d’évaluer la pratique constitutionnelle et de rectifier ce qui devrait être corrigé afin de remettre l’expérience démocratique sur sa bonne voie ».
« Il est nécessaire désormais de penser à un amendement constitutionnel, basé sur une réflexion profonde et non sur une surenchère politique vide de sens comme le font certains, une véritable réflexion rationnelle avec une vision nationale loin du sectarisme partisan étroit », a-t-il poursuivi.
« Nous sommes à la veille de la dixième année de cette expérience constitutionnelle qui a donné une impulsion au plan politique mais qui n’a pas été accompagné au même rythme au plan du développement », a-t-il estimé notant que « la CSMD pourrait proposer l’amendement de certaines dispositions constitutionnelles, en ce sens que la commission a relevé de nombreux dysfonctionnements économiques qui ne peuvent être résolus sans une approche constitutionnelle ».
Lazraq a également souligné la nécessité pour le Maroc d’adopter des réformes qui lui permettent d’assurer une sortie en douceur de la crise et d’éviter les dérapage dans un contexte politique et économique délicat, soutenant que « la CSMD est tenue de présenter des recommandations pour surmonter la situation actuelle ainsi que des réformes constitutionnelles ».
18 octobre 2020
Questionnement. Le rapport que devra remettre a Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) au roi Mohammed VI est attendu avant la fin de l’année en cours après avoir consulté l’ensemble des composantes de la société marocaine.
A l’approche de cette échéance, certains observateurs pensent que les recommandations que présentera le président de la CSMD, Chakib Benmoussa, au souverain, « pourraient inclure des propositions de modification de certaines dispositions de la Constitution adoptée en 2011 », selon le site arabophone Hespress.com.
Rachid Lazraq, professeur à l’Université Ibn Tofail de Kénitra, a estimé dans une interview avec Hespress que « la CSMD a relevé de nombreux dysfonctionnements politiques qui nécessitent une révision constitutionnelle, surtout près d’une décennie après l’adoption de la Constitution ».
« Nous avons vu les dysfonctionnements politiques et le cheminement du gouvernement d’El Othmani, que l’on peut qualifier d’un gouvernement du fait accompli, dont la politique a été marquée par beaucoup d’incertitudes, et ce qu’il a accompagné comme alliances de dernière minute », a souligné Lazraq.
Rectifier ce qui devrait être corrigé afin de remettre l’expérience démocratique sur sa bonne voie.
Il a ajouté que « ceci renvoie aux observateurs des signes négatifs sur la carte des alliances politiques, en ce sens qu’elle n’a aucune signification politique et ne présente aucune vision de gestion », soulignant que « le Maroc a besoin d’évaluer la pratique constitutionnelle et de rectifier ce qui devrait être corrigé afin de remettre l’expérience démocratique sur sa bonne voie ».
« Il est nécessaire désormais de penser à un amendement constitutionnel, basé sur une réflexion profonde et non sur une surenchère politique vide de sens comme le font certains, une véritable réflexion rationnelle avec une vision nationale loin du sectarisme partisan étroit », a-t-il poursuivi.
« Nous sommes à la veille de la dixième année de cette expérience constitutionnelle qui a donné une impulsion au plan politique mais qui n’a pas été accompagné au même rythme au plan du développement », a-t-il estimé notant que « la CSMD pourrait proposer l’amendement de certaines dispositions constitutionnelles, en ce sens que la commission a relevé de nombreux dysfonctionnements économiques qui ne peuvent être résolus sans une approche constitutionnelle ».
Lazraq a également souligné la nécessité pour le Maroc d’adopter des réformes qui lui permettent d’assurer une sortie en douceur de la crise et d’éviter les dérapage dans un contexte politique et économique délicat, soutenant que « la CSMD est tenue de présenter des recommandations pour surmonter la situation actuelle ainsi que des réformes constitutionnelles ».
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