ILYAS EL OMARI ACCUSÉ D'UNE GESTION «TRIBALISTE» DU PARTI.

ILYAS EL OMARI ACCUSÉ D'UNE GESTION «TRIBALISTE» DU PARTI.

Ilyas El Omari
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Pour assurer sa mainmise sur la direction du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Ilyas El Omari a adopté, lors des dernières élections, une logique «tribaliste» pour placer ses hommes au sein de certains conseils élus. Du pain béni pour les nombreux détracteurs qui exigent son départ.
L’opposition interne au secrétaire général du PAM maintient sa pression pour tourner la page Ilyas El Omari dès la prochaine réunion du Conseil national du parti. Le quotidien Al Akhbar, dans son édition de ce mercredi 14 février, affirme ainsi qu’El Omari est actuellement accusé d’avoir commis «une cascade d’erreurs, surtout en matière de favoritisme au profit de ses proches à Mdiq et Martil».

Selon une source qui s’est confiée à Al Akhbar, ces erreurs commises par le président du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima étaient connues depuis les dernières élections communales et législatives. Mais, pour des raisons stratégiques, les opposants à El Omari avaient, à l’époque, refusé d'en parler, attendant l’occasion de lui faire renvoyer l’ascenseur des résultats néfastes de son «tribalisme».

En effet, El Omari est aujourd’hui pointé du doigt pour avoir zappé les compétences du parti en plaçant, sans consultations avec les bases du parti, ses proches et amis en tête des listes électorales. La preuve par l’actuel vice-président du Conseil communal de Mdiq qui ne semble pas maîtriser son sujet, écrit Al Akhbar. La mauvaise gestion qui s’ensuivit, avec pour résultat l’enrichissement rapide et illicite du clan d’El Omari, a été aussi derrière le départ de plusieurs militants et personnalités politiques qui ont claqué la porte du PAM, déçus par les pratiques d’un autre âge mises en œuvre par son secrétaire général, pratiques qui ont donné une très mauvaise réputation au parti.

Pire, plusieurs tendances se déchirent aujourd’hui au sein même des instances dirigeantes du PAM, allant jusqu'à se livrer une compétition effrénée pour s’arracher les postes politiques stratégiques, n’ayant en vue que les avantages matériels que cette promotion pourrait induire.

Pour sauver ce qui peut encore l’être, les opposants d’El Omari sont en train de se coaliser autour de la présidente du Conseil national du Parti, Fatima-Zahra Mansouri, ancienne maire de Marrakech, en vue de tenter de remettre le PAM sur les rails à travers le choix d’une nouvelle direction. 

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