SAHARA : MAIS QUE CHERCHENT LES SATRAPES D'ALGER ?
Les propos du ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, lors de sa rencontre avec Horst Köhler, le 15 février à Berlin, confirment, au-delà du fait qu'Alger est partie prenante du conflit du Sahara, que le voisin continuera à faire obstruction à toute issue politique.
Finalement, le déplacement d'Abdelkader Messahel à Berlin aura été vain. Rien dans les entretiens du ministre algérien des Affaires étrangères avec le nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, ne laisse présager un changement dans la position d'Alger au sujet de ce dossier. "Messahel a rappelé que la question du Sahara occidental, territoire inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes, était une question de décolonisation dont le règlement doit se fonder sur l’exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit inaliénable à l’autodétermination", rapporte l'Algérie Presse Service, porte-voix d'un régime algérien despotique et en déphasage avec les attentes de son peuple, voire de son époque!
En effet, cela fait plus de quatre décennies que ce régime liberticide, légué par le colonel Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba, remâche ce couplet tiers-mondiste qui, placé dans le contexte géopolitique actuel, pue l'anachronisme.
Les billevesées de Messahel, VRP de l"idéologie" d'un régime fossilisé et haineux, élevant la division entre voisins au rang de politique étrangère, s'inscrivent également en porte-à-faux avec ce "nouvel esprit" et cette "nouvelle dynamique" appelés des voeux du Conseil de sécurité dans sa résolution 2351 et de ceux du nouveau secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Cette hostilité structurelle dont Alger fait montre envers le Maroc, particulièrement son intégrité territoriale, démontre à qui veut bien voir que l'issue de ce conflit plus que quarantenaire n'est pas dans un futur proche, encore moins aujourd'hui. Tant que les satrapes d'Alger continueront d'hypothéquer la volonté et de confisquer le destin du peuple algérien frère, il serait béat d'espérer en l'état actuel des choses une sortie de crise.
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