La télé devient un instrument d’abêtissement de masse. ...
La France libérale de Macron s’enfonce dans la crétinerie collective. Les chaînes de télé privées et la télé publique diffusent des programmes qui atteignent des sommets de médiocrité, voire d’imbécillité.
Que sont devenues les émissions intelligentes de naguère ?
Ouah ! Vous vous rendez compte, il neige en hiver et il a gelé hier ! Une nouvelle incroyable ! Déjà, qu’il faisait des orages en été et que personne ne nous avait prévenus, sauf la télé. Heureusement qui sont là, nos tronches de premier de la classe.
Plus surprenant, il paraît aussi que les fleurs éclosent au printemps. Mais aussi, qu’il pleut en automne. Oui oui, ils l’ont dit à la télé. Çà, c’est le réchauffement climatique qui disent « nos » journalistes. Où on va ma brave dame !
Dans le temps, avant qui nous disent, dans le poste, trois fois par jour, comment se la tenir correctement pour pisser comme y faut, on se démerdait, on ouvrait la braguette, on la sortait et çà giclait tranquille dans le caniveau, sans que personne y trouve à redire. Mais çà, c’était avant , mon bon monsieur ! Maintenant, ces pisseux (pisse-copies) de journaleux, pour qui une ville de 10000 habitants s’appelle désormais un village, vous font bouffer en boucle, sur les chaînes d’info continue (BFMTV, LCI, etc.) et les autres, ce genre d'absurdités qui, naguère, valaient tout juste une brève, en dernière page des quotidiens sérieux. Pas de quoi fouetter un chat, disait-on, dans les rédactions.
Des présentateurs massacrent le français, il s’en foutent, ils sont là pour se montrer
Des plumitifs, ou présentateurs d’infos, donneurs de leçons, dont la maîtrise du français laisse pourtant plus qu’à désirer. La plupart d’entre eux et d’entre elles sont inaudibles. Mauvaise élocution, fautes d’accord, mauvaise respiration, hiatus mal placés. Ils ne respectent pas la prononciation correcte des voyelles, confondant le « o » ouvert et le « o » fermé, transformant les « ait » et « è » (accent grave) en « é » (accent aigu), massacrant ainsi allègrement la phonétique, dont l'application répond pourtant au nécessaire bon emploi des mots, pour en faciliter la compréhension par le plus grand nombre. Un langage commun, pourtant très précieux, qui est l’aboutissement de plusieurs siècles de pratique et de mise au point de la langue écrite et parlée, sous le contrôle de l’Académie Française, gardienne des bons usages.
Peu leur chaut à ces ignorants de la télé -aujourd’hui presque entièrement détenue par des financiers, quelle que soit la chaîne- qui ne cessent de ponctuer leur passage par un pressant "restez avec nous" ou de se remercier entre eux à tout bout de champ. Ils sont, pour la plupart, pistonnés, sans vocation journalistique, souvent d’une inculture crasse. Quand le journaliste authentique a le souci constant de s’effacer devant l’info, eux et elles sont, au contraire, là pour se montrer, pour parader, pour se la jouer. Leur premier souci c’est devenir des vedettes dans le métier.
Le reste... Leur mission est, prioritairement, de participer à la plus vaste entreprise de décervelage ou lobotomisation des citoyens, pour répondre aux ordres de leurs patrons, pour lesquels un téléspectateur doit avant tout être un consommateur docile, qui ne réfléchit pas.
Infantilisation, abêtissement et buzz à tout prix
Journalistes, animateurs… Et vas-y que je t’infantilise à tour d’émissions « pathos », ou de télé-réalité, d’une indigence absolue, où des Français « moyens », principalement des femmes et des jeunes, sont invités à se mettre à nu devant des millions de téléspectateurs, en exposant leurs vies, leurs problèmes, leur intimité, sans que le caractère indécent de leur exhibition ne les choque le moins du monde. Préoccupant !
Les Français payent même une redevance -bien trop chère- pour subir cette avalanche de programmes inintéressants et racoleurs sur les chaînes publiques, dont les émissions au rabais n’ont plus rien à envier aux chaînes privées les plus débiles. France 2 détient le pompon avec deux emblématiques émissions : « On n’est pas couché », animée par l’inénarrable agité Ruquier et « l’Émission politique », présentée par l’impétueuse et néanmoins millionnaire (par son mariage) Léa Salamé.
Le spectacle ne serait pas de choix sans la présence d’acolytes, les mouches du coche, Moix, le sombre perturbé et Angot, sa jumelle dans le genre acariâtre ! Une émission phare, du samedi soir, qui fait le bonheur des homos prosélytes, et désespérante d’ennui pour les autres, tant tout y est convenu, prévu, pour faire du buzz, de l’audience à tout prix.
Comment des politiciens, des artistes, des écrivains, etc. de grande qualité tombent dans le piège de cette arène fétide, où tout va être fait pour les démolir, sous les rires hystériques de l’animateur ? Loin des émissions intelligentes, qui naguère instruisaient les Français, telles « Apostrophes » de Bernard Pivot -qui faisait les délices y compris des non littéraires-, ou « Le Grand Échiquier » de Jacques Chancel, les insipides amuseurs actuels, toutes chaînes confondues, rivalisent de et dans la médiocrité.
Macron dégrade la fonction de président en se prêtant au jeu d’Hanouna
Pas de quoi sauter au plafond de plaisir, en effet, après le visionnage de certaines, telle celle de Hanouna « Touche pas à mon poste », où le degré d’idiotie atteint les cimes. Plus inquiétant est l’encouragement du premier personnage de l’État, qui s’est prêté au jeu de cette émission, le jour de son anniversaire. Lui qui veut imprimer une certaine hauteur à la fonction a donné une image dévalorisée du président de la République, ce soir là.
Il y a des bornes à ne pas dépasser, au risque de sombrer dans la posture du petit politicien fébrile, en constante quête de popularité, quels que soient les moyens, y compris les plus grossiers. On voit mal un De Gaulle ou un Mitterrand participer à ce genre de cirque pour cervelles de poule.
Ainsi va la France libérale qui, loin de se soucier d’instruire les Français et de leur permettre de développer leur intelligence, s’enfonce dans la bêtise de masse, voulue par ceux qui ont porté Macron à l’Élysée.
Il y a du fric à se faire, en rendant chaque jour un peu plus crétin le Français moyen. Un crétin ne réfléchit pas, il fait comme la bête de somme, il supporte et court comme un damné quand le riche lui offre des soldes ou une promotion sur le Nutella ! Des miettes quoi ! Ils appellent çà être heureux !
Les cons !
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles