Affaire du kérosène : Afriquia répond (enfin) aux accusations de Benhima. ....
Accusée de monopole et de cherté dans des propos attribués -puis démentis- à Driss Benhima, patron de la RAM, Afriquia réagit.
Voici sa réponse.
Deux semaines après l'éclatement du scandale, le feuilleton RAM-Afriquia n'est pas près de prendre fin. Le 22 décembre dernier, la Royal Air Maroc avait organisé une conférence de presse pour faire le bilan de la compagnie aérienne et évoquer la problématique de son approvisionnement en carburant.
Selon Hespress, Benhima aurait lors de cette conférence ouvertement critiqué le monopole de fait imposé par Afriquia, filiale du groupe Akwa d'Aziz Akhanouch, sur le marché du kérosène et l’augmentation de 30% du prix de cette matière. Cette augmentation, affirme le site d’information qui cite un responsable de la compagnie, a été décidée juste avant l’entrée en vigueur de la libéralisation des prix des carburants.
La RAM a répliqué dans un communiqué dans lequel elle dément avoir tenu de tels propos et affirme qu'«aucune déclaration des responsables de la compagnie n’a été donnée au site Hespress.com» et qu'«aucune entreprise n’a été citée lors de cette conférence de presse ni par les responsables de Royal Air Maroc ni par les journalistes».
"La RAM bénéficie d'une réduction de 40% sur les prix du Kérosène"
Pour Afriquia, le mal était fait. Adil Ziady, directeur général du pôle carburants et lubrifiants du groupe Akwa a accordé un entretien à la vie économique dans lequel il se dit "choqué" de la démarche de la RAM. "Les allégations attribuées à la RAM au sujet de l'approvisionnement en kérosène dans les aéroports du sud ont cité la société Afriquia au moment où Afriquia n’opère pas dans ces aéroports", dit-il.
"Dans le contrat liant la RAM à Afriquia pour les aéroports où nous opérons, les prix pratiqués sont indexés sur les cours internationaux et c'est grâce à cela que nous avons pu faire bénéficier la RAM de baisses de plus de 40% sur le prix du kérosène", a précisé Adil Ziady, avant d'ajouter " Nous ne comprenons pas les motivations de la compagnie à travers ces déclarations si ce n'est de semer le doute et la confusion dans l'esprit des décideurs", conclut Adil Ziady.
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