La Commune de la ville du Détroit traverse une crise pécuniaire des plus alarmantes! Et cela a des répercussions sur différentes associations, instituts et écoles tangérois qui, par faute de moyens sonnants et trébuchants, sont condamnés au chômage technique, synonyme de gel forcé de leurs différentes activités.
Parmi ces entités pénalisées, l’on peut citer la Fondation Marathon international de Tanger, l’Association de lutte contre le phénomène des chiens errants, l’Association des anciens joueurs de l’Ittihad riadi de Tanger (IRT), l’Association Moulay Ahmed Loukili pour la musique et la danse.
En sus de l’Institut national de l’action sociale (INAS), l’Ecole nationale de commerce et de gestion et, enfin, l’Association marocaine pour les études médias et films documentaires.
Face à ce déplorable état des lieux, la préfecture de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima a adressé une correspondance, à la fin de la semaine, à la présidence du Conseil communal de la ville de Tanger. Et ce, à propos de son refus de viser huit accords de partenariat que ledit Conseil avait signés avec des associations locales, pour l’exercice de l’année 2018, et adoptés lors de la derniere session. Et le ministre de l’Intérieur explique ce refus par la situation financière que vit la Commune de Tanger dont le déficit a dépassé les 50 milliards de centimes, depuis que le parti de la Lampe s’est accaparé du poste de maire de Tanger, en 2015, en la personne de Mohamed Bachir Abdallaoui! De même que la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, en tant qu’autorité de tutelle, presse la présidente du Conseil de la ville de s’acquitter du recouvrement des créances obligatoires de la Commune (eau, électricité, transport et voirie).
Les ennuis pécuniaires de la Commune sont si importants que des biens fonciers et immobiliers sont sur le point d’être vendus afin d’étancher un tant soit peu le gouffre financier. Aussi Mohamed Bachir Abdallaoui, maire de Tanger, a-t-il récemment décidé la vente aux enchères de deux biens immobiliers appartenant au domaine communal.
Ceci, dans le cadre d’une décision de la Commune, adoptée lors de la session du mois d’octobre 2017 et concernant la vente de certaines parcelles communales.
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