DES CADRES ADMINISTRATIFS ACCUSÉS DE HARCÈLEMENT SEXUEL.

DES CADRES ADMINISTRATIFS ACCUSÉS DE HARCÈLEMENT SEXUEL.

harcèlement sexuel
© Copyright : DR
 Deux cadres administratifs d’un lycée de Khémisset sont accusés de harcèlement sexuel par deux professeurs, dont l’une est enceinte. 
Leur procès démarre le 21 mai.
Le directeur et le surveillant général d’un lycée de Khémisset ont été accusés de harcèlement sexuel par deux professeurs. Ils ont été déférés, lundi dernier devant le Parquet qui a décidé de les poursuivre en état de liberté provisoire pour incitation à la débauche et menaces, conformément aux dispositions des articles 502 et 429 du Code pénal. Le début de leur procès a été fixé au 21 mai. 
C’est ce que rapporte Assabah dans son édition de ce vendredi 27 avril.

Cette affaire a éclaté quand les deux professeurs ont porté plainte devant le Parquet général, accusant le directeur et le surveillant général de harcèlement sexuel et de pressions psychologiques. 
Elles se sont plaintes aussi au directeur provincial de l’Education nationale de cette situation. Les deux plaintes ont été soumises à la Gendarmerie Royale, écrit le journal.

L’une des plaignantes a déclaré que les deux cadres administratifs la harcelaient régulièrement malgré sa grossesse. 
L’un deux lui aurait textuellement dit : «Deux baisers font l’affaire». 
L’intéressée a également indiqué qu’elle était victime de pressions psychologiques au sein du lycée. 

Le surveillant général l’aurait tirée de force par la main, sortie de la classe et violentée à cause de son absence alors qu’elle disposait de certificats médicaux attestant que son absence était liée à sa grossesse. 
Elle a présenté un CD comportant des preuves de ses accusations, ajoute Assabah.

La deuxième plaignante a indiqué que le surveillant général a tout essayé pour la séduire. Après les mots doux et les compliments suggestifs du genre «Tu as un joli corps… 
Tout est beau chez toi», il est passé à la moquerie. 
Une troisième enseignante, qui a été entendue en tant que témoin, a déclaré avoir été elle aussi harcelée par l’un des deux cadres qui lui aurait dit: «Regarde cette beauté et ces yeux, on dirait que tu n’as pas froid», selon la publication.

Interrogé par les enquêteurs, le directeur du lycée a nié en bloc, estimant qu’il s’agit de plaintes vindicatives. Il a souligné que la première plaignante fait l’objet de plusieurs plaintes formulées par les parents d’élèves à cause de ses absences. 

Commentaires