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Contre-attaque à la russe sur la vidéo de « l'attaque chimique » à Douma : le reportage sur le garçon sera diffusé à l'Onu.

Contre-attaque à la russe sur la vidéo de « l'attaque chimique » à Douma : le reportage sur le garçon sera diffusé à l'Onu. ....

La vidéo réalisée par les Casques blancs avec la participation du petit Syrien Hassan Diab, présenté comme une victime de la présumée attaque chimique du 7 avril à Douma, sera diffusée aux représentants des pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies, a déclaré l'ambassadeur de la Russie à l'Onu, Vassili Nebenzia.
© Sputnik . Nancy Sisel Ambassadeur de la Russie à l'ONU, Monsieur Vassili Nebenzia
© Sputnik . Nancy Sisel Ambassadeur de la Russie à l'ONU, Monsieur Vassili Nebenzia
« Nous disposons d'ores et déjà de ce reportage sous-titré. Nous l'avons distribué aux représentants des pays membres [du Conseil de sécurité, ndlr] et d'ici à la prochaine réunion du Conseil, nous trouverons le moyen de le diffuser sur grand écran », a-t-il fait remarquer.

La chaîne de télévision Rossiya 24 a présenté l'interview de ce garçon de 11 ans qui a participé au tournage de la vidéo sur « l'attaque », invité, comme de nombreuses autres personnes, par les Casques blancs.

« Nous étions dans un sous-sol. Maman m'a dit qu'il n'y avait rien à manger et qu'on mangerait demain. Nous avons entendu des cris dans la rue, on criait "Allez à l'hôpital". Nous avons accouru à l'hôpital et dès que j'y suis entré, on m'a attrapé et on a commencé à m'asperger d'eau. Ensuite, on nous a mis sur des lits à côté d'autres personnes », a dit le garçon à Rossiya 24.

Le père d'Hassan a confirmé ce récit, ajoutant qu'il n'y avait eu aucune attaque chimique, mais que sa famille avait reçu pour le tournage des aliments, notamment des dattes, des biscuits et du riz.

Le ministère russe de la Défense avait précédemment présenté une interview vidéo de participants au tournage. Les médecins de l'hôpital y déclarent qu'« aucune des personnes transportées à l'hôpital ne présentait de traces d'intoxication par des agents chimiques ».

Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie sous couvert d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État, après l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.

La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.


Une mission de l'OIAC est arrivée le 14 avril à Damas pour enquêter sur l'attaque prétendue chimique à Douma, c'est-à-dire après le bombardement par les pays occidentaux.

 Commentaire : Échec et mat. 

EXPLICATIONS
Le garçon syrien Hassan Diab, présenté par les Casques blancs comme une personne touchée par la présumée attaque chimique le 7 avril à Douma, a raconté à un journaliste russe comment la vidéo sur «l’attaque» a été filmée.
Il n’y a eu aucune «attaque chimique» à Douma, une banlieue de Damas, le 7 avril dernier et les personnes qui «auraient été touchées par un agent chimique» ont été invitées par les Casques blancs, a annoncé mercredi Hassan Diab, un garçon de 11 ans qui figurait dans la vidéo.
Contre-attaque à la russe sur la vidéo de « l'attaque chimique » à Douma : le reportage sur le garçon sera diffusé à l'Onu

«Nous étions dans un sous-sol. Maman m’a dit qu’il n’y avait rien à manger et qu’on mangerait demain. Nous avons entendu des cris dans la rue, on criait "Allez à l’hôpital". Nous avons accouru à l’hôpital et dès que j’y suis entré, on m’a attrapé et on a commencé à m’asperger d’eau. Ensuite, on nous a mis sur des lits à côté d’autres personnes», a indiqué le garçon à la chaîne de télévision Rossiya 24.
Le correspondant de guerre de la chaîne, Evguéni Poddoubny, a noté qu’on avait obligé le garçon à tourner dans cette vidéo.

L’enfant n’avait rien à manger. On lui a donné du riz, des dattes et des biscuits pour ce tournage», a indiqué le journaliste.
Le père d’Hassan a confirmé ce récit, ajoutant qu’il n’y avait eu aucune attaque chimique dans la ville.

«Quand j’ai appris que mon enfant était à l’hôpital, j’ai demandé de m’absenter de mon travail pour y aller. J’ai fumé dehors, je n’ai rien senti. Je suis entré à l’hôpital et j’ai vu ma famille. Les extrémistes ont donné des dattes, des biscuits et du riz aux participants à ce tournage avant de nous laisser rentrer chez nous. Mon enfant se portait parfaitement bien», a indiqué l’homme.
Le correspondant Evguéni Poddoubny a publié un reportage sur Instagram où il montre la salle d’hôpital qui a servi de lieu de tournage pour les Casques blancs.

«L’hôpital traitait plusieurs personnes souffrant d’asphyxie au monoxyde de carbone, parce que ce jour-là, il y avait plusieurs incendies à Douma. Tout à coup, des extrémistes criant "Attaque chimique" sont arrivés en courant dans l’hôpital. Ils ont amené leurs acteurs qu’ils ont mis sur le plancher et ont commencé à les asperger d’eau. Cela a servi de prétexte pour une frappe portée contre la Syrie par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France», indique le journaliste dans le reportage.
Des correspondants de la chaîne américaine One America News Network se sont eux aussi rendus à Douma. Ils ont interviewé les médecins de l’hôpital, qui avait servi de lieu de tournage pour l’attaque chimique présumée, ainsi que des habitants de Douma.
Personne n’a confirmé que l’attaque présumée a eu lieu dans la ville, a déclaré en direct un présentateur de One America News Network. Il a annoncé avoir interrogé une dizaine de résidents. «Ils ont dit que ce jour-là, tout allait comme toujours dans ce quartier et qu’ils n’avaient remarqué rien d’insolite», a noté le journaliste. Il a interrogé 40 ou 50 autres personnes dans d’autres quartiers de Douma, mais personne n’a entendu parler d’une attaque chimique.
Le correspondant américain a également visité la place où l’attaque aurait eu lieu, mais il n’a trouvé aucune preuve. Il est ensuite allé dans l’hôpital contrôlé par des extrémistes et est entré dans la salle qu’on avait montré dans les vidéos et où se trouvaient des personnes touchées par «l’attaque chimique».
Ghouta orientale
 Le ministère russe de la Défense avait précédemment présenté une interview vidéo de participants au tournage. Les médecins de l’hôpital y déclarent qu’«aucune des personnes apportées à l’hôpital ne présentait de traces d’intoxication par des agents toxiques».

Source: Sputniknews

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