Depuis Brazzaville, SM le roi Mohammed VI se fait l’ambassadeur du climat en Afrique.


Depuis Brazzaville, SM le roi Mohammed VI se fait l’ambassadeur du climat en Afrique.
Hier dimanche 29 avril, et depuis Brazzaville, SM le roi Mohammed VI a invité les bailleurs de fonds à contribuer à l'opérationnalisation du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.


SM le roi Mohammed VI prend part au sommet international, ouvert aujourd'hui à Brazzaville, sur la Commission climat et le Fonds bleu du Bassin du Congo. Une initiative justement lancée en novembre 2016 à Marrakech lors de la réunion des chefs d'Etats africains, «Sommet Africain de l'Action», tenue en marge des travaux de la COP 22 sur les défis écologiques auxquels fait face le continent.

En vue de les relever, il a été décidé la création de trois commissions, une sur le Sahel, une autre sur les Etats insulaires et une troisième sur le Bassin du Congo, le «deuxième poumon» du monde, a relevé ce dimanche le souverain dans son discours devant les participants.

L'opérationnalistion de cette dernière commission enregistre une certaine évolution. Après Marrakech, la ville d'Oyo en République du Congo accueillait, en mars 2017, une conférence portant sur la création du «Fonds bleu pour le Bassin du Congo».

L’eau, moteur de développement pour l’Afrique
«Tout au long de ce processus, le Royaume du Maroc s’est mobilisé, et, pour assurer la réussite de ce projet ambitieux, il a déployé l’expertise qu’il a acquise, en matière de lutte contre les changements climatiques», a souligné le monarque.


«Nous avons choisi de soutenir ce programme, car il est fondé sur un nouveau paradigme qui répond aux besoins présents et futurs. Il s’appuie, en effet, sur des programmes intégrés, inclusifs et solidaires de la nouvelle économie bleue et verte.»

La réussite de cette initiative reste toutefois tributaire des bailleurs de fonds, sachant que sur la liste des douze signataires de la création du Fonds bleu figurent des Etats en proie à des guerres civiles ou vivant de graves tensions politiques.

«Le financement de ce projet, constitue le défi majeur à sa mise en œuvre : Nous devons ainsi innover et créer des mécanismes qui identifieront et mobiliseront les ressources financières ; il nous faut convaincre les bailleurs de Fonds bilatéraux et multilatéraux, publics ou privés», a lancé Mohammed VI. «Nous avons ce devoir envers les 200 millions d’Africains et Africaines qui vivent dans ce Bassin et envers Notre continent», a-t-il poursuivi.

Le roi s'est dit par ailleurs confiant en «la dynamique positive» du Fonds bleu. «Je pense en particulier à l’amélioration des voies de navigation intérieure, à l’aménagement des ports secondaires, au développement de la pêche durable, à la lutte contre la pollution des cours d’eaux, et au renforcement de l’irrigation, dans la perspective de l’amélioration de la productivité agricole». 

Et de conclure en affirmant que «cette nouvelle économie de l’eau et autour de l’eau, sera le moteur du développement».

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