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C’est ce mardi 12 février que le parlementaire et l’un des leaders du Parti de la justice et du développement (PJD) Abdelali Hamieddine se présente au-devant de la cour d’appel de Fès. En effet, le vice-président du conseil national du PJD est accusé par le pouvoir judiciaire d’avoir contribué à l’assassinat de l’étudiant de gauche, Benaissa Aït Jid, en 1993. Le procès sous fond de la grave accusation de participation à un homicide volontaire avait été reporté une première fois le mardi 25 décembre 2018 à ce jour.
Le juge d’instruction avait décidé de le reporter au 12 février pour permettre à la défense des deux parties une meilleure consultation du dossier de cette affaire qui remonte à presque 26 ans. Abdelali Hamieddine avait alors écopé de deux ans de prison ferme avant d’être par la suite innocenté.
L’affaire a ressuscité grâce au témoignage d’El Khammar qui a failli perdre la vie, avec Ait El Jid, si ce n’était l’aide de quelques personnes présentes pendant la dispute. C’est ce nouvel élément qui a déclenché la réouverture du dossier, ce que la défense de Hamieddine et le PJD ont vivement critiqué. Pour eux, l’affaire, ayant été jugée, n’avait pas de raison d’avoir lieu.
L’affaire a ressuscité grâce au témoignage d’El Khammar qui a failli perdre la vie, avec Ait El Jid, si ce n’était l’aide de quelques personnes présentes pendant la dispute. C’est ce nouvel élément qui a déclenché la réouverture du dossier, ce que la défense de Hamieddine et le PJD ont vivement critiqué. Pour eux, l’affaire, ayant été jugée, n’avait pas de raison d’avoir lieu.
Et dans la continuité des événements qui ont entaché le déroulement la dernière audience du procès, une source proche de Hamieddine a fait savoir à Le Site Info qu’il sera accompagné ce mardi de ses proches à Fès et que des responsables du PJD l’escorteront comme la fois passée.
Aussi, afin de parer à toute éventualité dans le seul but d’assurer le bon déroulement du procès d’aujourd’hui, le président du tribunal et le procureur général du roi près la Cour d’appel de Fès ont pris de strictes mesures. Nul ne sera autorisé à accéder à la salle d’audience sans convocation. Ce sont là les conséquences du remue-ménage qu’avaitt causé les accompagnateurs et nombreux partisans de Hamieddine dont Abdelilah Benkirane au tribunal de Fès.
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