SM lE ROI DONNE UN NOUVEAU SOUFFLE À LA DIPLOMATIE.

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Outre la désignation de nouveaux ambassadeurs, il a été également question de nominations à certains postes à caractère économique et au sein de l’administration territoriale. 

Al Ahdath Al Maghribia revient en détail sur le dernier conseil des ministres qui s’est tenu à Marrakech.

Du sang neuf pour la diplomatie marocaine. En effet, en revenant sur les travaux du conseil des ministres, qui s’est tenu jeudi à Marrakech, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia a révélé dans son édition du week-end des 9 et 10 février, que les nouvelles nominations aux différentes ambassades du Maroc à l’étranger viennent apporter un nouveau souffle à la diplomatie marocaine.
Le quotidien s’est ainsi intéressé, entre autres, au cas d’Ahmed Rahhou, banquier jusque-là à la tête du CIH, qui vient d’être nommé ambassadeur auprès de l’Union européenne, en remplacement de l’ancien ministre socialisste Ahmed Reda Chami appelé, lui, à présider à la destinée du Conseil économique, social et environnemental.

Le journal a également évoqué le cas d’un autre socialiste, Hassan Tarik, professeur universitaire et ancien patron de la jeunesse USFP, qui occupe désormais le poste d’ambassadeur du Maroc en Tunisie. Un poste resté vacant, rappelle le journal, depuis la nomination, début décembre, de son ancienne titulaire Latifa Akharbach à la tête de la HACA. C’est le cas également d’Abderrahim Atmoune, parlementaire PAM et co-président, avec Ines Ayala Sender, de la commission parlementaire mixte Maroc-UE qui vient d’être nommé ambassadeur du Maroc en Pologne.

Parmi les autres ambassadeurs nommés jeudi dernier, Al Ahdath Al Maghribia cite notamment Mohamed El Basri, nommé à l’ambassade du Maroc aux Pays-Bas, Mustapha Benkhiyi au Bahreïn, Imane Ouadil au Ghana, Youssef Slaoui au Burkina Faso, Abdelfettah Lebbar au Mexique et Mohamed Achkalou en Finlande.

Le quotidien a également évoqué les nouvelles nominations au sein de l’administration territoriale, citant ainsi les cas de Saïd Ahmidouch, jusque-là directeur général de la CNSS, nommé wali de la région Casablanca-Settat, l’échange de postes entre le wali de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed Yaacoubi et celui de Rabat-Salé-Kénitra Mohammed Mhidia ainsi que la nomination d’Abdessalam Bikrat comme nouveau wali de la région Laâyoune-Boujdour, Sakia Al Hamra, en remplacement de Bouchaab Yehdih, nommé, lui, au même poste de Guelmim-Oued Noun.

Le journal s’est aussi attardé sur d'autres nominations, ainsi que sur d'autres points à l’ordre du jour de ce conseil des ministres. C’est ainsi, écrit le journal, que le conseil a adopté, entre autres textes, les décrets d’application relatifs à la mise en œuvre de la loi portant réinstauration du service militaire obligatoire. Le conseil des ministres a en effet adopté, explique le journal, deux projets de décret relatifs à ce domaine.Ils concernent l'application des dispositions de la loi 44-18 relative au service militaire.

Ces deux projets, poursuit le journal, visent à fixer les modalités de recensement, de sélection et d’enrôlement des assujettis au service militaire et la procédure suivie pour l’exemption de ce service, ainsi que la procédure de déclaration spontanée permettant aux personnes de sexe féminin et aux Marocains résidant à l’étranger de remplir de leur propre initiative le formulaire de recensement. Le texte a également fixé l’indemnité spéciale concernant les charges des conscrits dans la zone sud et le salaire et les indemnités décidés en faveur des agents de réserve rappelés.

Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi relative au service militaire, le roi a donné ses instructions pour que le nombre des appelés au service militaire atteigne 10.000 durant l’année en cours, avant que leur effectif ne soit porté à 15.000 durant l'année prochaine.