KARIM GHELLAB : « Nous remettrons l’Istiqlal sur la bonne voie »
Après un mandat de quatre ans à la
tête du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, n’a pas été reconduit…
Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Le 16ème congrès du Parti de l’Istiqlal a été marqué par l’élection de Hamid Chabat au poste de secrétaire général. C’est un mandat qui n’a pas rendu service au Parti, loin de là. D’ailleurs, depuis plus de deux ans, aux côtés d’autres membres du comité exécutif, nous avons tiré la sonnette d’alarme pour arrêter les dérives de M. Chabat en essayant d’abréger son mandat. Il n’a rien trouvé de mieux que d’enfreindre les statuts du Parti en tentant de nous en expulser, en février 2017. La Justice nous a rétablis dans nos droits, quelques semaines plus tard. Ce qui nous a permis, en constituant une majorité au sein du comité exécutif, de piloter la préparation du 17ème congrès pour qu’il se tienne de manière démocratique et transparente.
Le mouvement pour le changement auquel j’ai participé a réussi. J’ai une pensée pleine de gratitude et d’admiration pour les deux géants de l’Istiqlal qui nous ont quittés, paix à leurs âmes, Si Mhammed Boucetta et Si Abdelkrim Ghallab qui ont, jusqu’à leur dernier souffle, agi avec courage pour redresser la trajectoire du Parti.
Le nouveau comité exécutif est-il outillé pour réaliser cet objectif ?
D’abord, il s’agit d’une équipe homogène dont plusieurs sont anciens et ont appris à travailler ensemble, ce qui lui donne une bonne symbiose; une équipe où toutes les régions du Maroc sont représentées. Les femmes et les jeunes y sont très présents. De nouveaux membres y ont été élus qui sauront par leur regard neuf donner un nouvel élan au Parti. Nous sommes décidés à travailler tous pour le renouveau du Parti tout en restant, bien sûr, fidèles à ses fondamentaux, et à définir leurs meilleures déclinaisons opérationnelles dans notre Maroc de 2017.
Je considère que le Parti a dévié ces dernières années, mais avec l’enthousiasme et la volonté de la direction actuelle, nous le remettrons sur la bonne voie.
Avez-vous un plan d’action, une feuille de route ou vous allez en établir une ?
Nous allons travailler pour remettre l’Istiqlal au niveau des attentes de nos concitoyens. Nous devons être une véritable force capable d’écouter, de comprendre, de proposer et d’agir sur le terrain au contact des personnes. Surtout face à ce marasme économique et social qui s’est installé, un attentisme incompréhensible,… Nous devons aider à projeter notre société dans l’avenir et contribuer à renforcer l’espoir qui est le moteur de la vie. Notre plan d’action est le programme présenté par Nizar Baraka, notre nouveau Secrétaire général, qui consiste à réparer et renforcer «l’intérieur » du Parti pour qu’il puisse produire, contribuer et consacrer son énergie au développement de son «extérieur», c’est-à-dire du pays, sur les plans politique, économique et social.
Après la défaite de Hamid Chabat, ne craignez-vous pas sa réaction, des foyers de résistance, comme on les appelle ?
Il y en aura certainement. Mais à notre niveau, nous privilégions toujours le dialogue, la concertation et l’apaisement pour aller tous de l’avant. Les statuts du Parti restent là, pour protéger son unité et son action collective
Le 16ème congrès du Parti de l’Istiqlal a été marqué par l’élection de Hamid Chabat au poste de secrétaire général. C’est un mandat qui n’a pas rendu service au Parti, loin de là. D’ailleurs, depuis plus de deux ans, aux côtés d’autres membres du comité exécutif, nous avons tiré la sonnette d’alarme pour arrêter les dérives de M. Chabat en essayant d’abréger son mandat. Il n’a rien trouvé de mieux que d’enfreindre les statuts du Parti en tentant de nous en expulser, en février 2017. La Justice nous a rétablis dans nos droits, quelques semaines plus tard. Ce qui nous a permis, en constituant une majorité au sein du comité exécutif, de piloter la préparation du 17ème congrès pour qu’il se tienne de manière démocratique et transparente.
Le mouvement pour le changement auquel j’ai participé a réussi. J’ai une pensée pleine de gratitude et d’admiration pour les deux géants de l’Istiqlal qui nous ont quittés, paix à leurs âmes, Si Mhammed Boucetta et Si Abdelkrim Ghallab qui ont, jusqu’à leur dernier souffle, agi avec courage pour redresser la trajectoire du Parti.
Le nouveau comité exécutif est-il outillé pour réaliser cet objectif ?
D’abord, il s’agit d’une équipe homogène dont plusieurs sont anciens et ont appris à travailler ensemble, ce qui lui donne une bonne symbiose; une équipe où toutes les régions du Maroc sont représentées. Les femmes et les jeunes y sont très présents. De nouveaux membres y ont été élus qui sauront par leur regard neuf donner un nouvel élan au Parti. Nous sommes décidés à travailler tous pour le renouveau du Parti tout en restant, bien sûr, fidèles à ses fondamentaux, et à définir leurs meilleures déclinaisons opérationnelles dans notre Maroc de 2017.
Je considère que le Parti a dévié ces dernières années, mais avec l’enthousiasme et la volonté de la direction actuelle, nous le remettrons sur la bonne voie.
Avez-vous un plan d’action, une feuille de route ou vous allez en établir une ?
Nous allons travailler pour remettre l’Istiqlal au niveau des attentes de nos concitoyens. Nous devons être une véritable force capable d’écouter, de comprendre, de proposer et d’agir sur le terrain au contact des personnes. Surtout face à ce marasme économique et social qui s’est installé, un attentisme incompréhensible,… Nous devons aider à projeter notre société dans l’avenir et contribuer à renforcer l’espoir qui est le moteur de la vie. Notre plan d’action est le programme présenté par Nizar Baraka, notre nouveau Secrétaire général, qui consiste à réparer et renforcer «l’intérieur » du Parti pour qu’il puisse produire, contribuer et consacrer son énergie au développement de son «extérieur», c’est-à-dire du pays, sur les plans politique, économique et social.
Après la défaite de Hamid Chabat, ne craignez-vous pas sa réaction, des foyers de résistance, comme on les appelle ?
Il y en aura certainement. Mais à notre niveau, nous privilégions toujours le dialogue, la concertation et l’apaisement pour aller tous de l’avant. Les statuts du Parti restent là, pour protéger son unité et son action collective
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