A L’APPROCHE DES FESTIVITÉS DE FIN D’ANNÉE, L’INDUSTRIE DU CHOCOLAT EN BERNE.

 

A L’APPROCHE DES FESTIVITÉS DE FIN D’ANNÉE, L’INDUSTRIE DU CHOCOLAT EN BERNE.

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La crise liée à la pandémie du Covid-19 n’a pas épargné l’industrie du chocolat. Traditionnellement très prisé en cette période de fin d’année, le chocolat est devenu, en 2020, “un achat superflu dont on peut se passer”.

Le chocolat est sans doute le produit phare des festivités de fin d’année. Son marché, devenu très compétitif au fil des années, risque de ne pas enregistrer son pic habituel en 2020. 


La faute au Covid-19 et ses conséquences économiques. “Les commandes ne sont pas au même niveau que les années antérieures, les entreprises qui achètent habituellement chez nous ne se sont pas encore toutes manifestées. Nous les avons contactées et envoyé nos offres, mais nous attendons”, explique un gérant d’une enseigne de chocolat à Casablanca, dans les colonnes de La Vie Éco.

 

D’après l’hebdomadaire, la crise du Coronavirus a contraint les ménages et les entreprises à des restrictions budgétaires. Celles-ci vont, selon le gérant, “largement impacter notre business comme celui des parfumeurs et de toutes les filières du cadeau d’entreprises.” Pourtant, plusieurs chocolatiers soutiennent s’être adaptés à cette période exceptionnelle de la pandémie, à l’instar de la compagnie chérifienne de chocolaterie Aiguebelle. Son président directeur général, Mohamed Amine Berrada, assure à La Vie Éco que l’entreprise a “pris des mesures exceptionnelles pour répondre à la demande.” 

 

Pour le PDG de Aiguebelle, la priorité de cette année est de "proposer un produit qui réponde certes au goût et à la qualité requis, mais aussi et surtout qui respecte scrupuleusement les mesures sanitaires spécifiques au contexte Covid-19". 

Pour ce faire, la compagnie chérifienne de chocolaterie a "mobilisé et renforcé les équipes" et “investi dans un laboratoire spécialisé qui emploie à lui seul 70 personnes spécialement recrutées pour l’occasion". Objectif: adapter l’offre de fin d’année à tous les goûts et à tous les budgets. 

 

Reste alors à savoir si cette période de fin d’année, qualifiée de haute saison pour l’industrie du chocolat, permettra d’atténuer l’impact de la crise. 

Si, en temps normal, les ventes enregistrent un pic entre novembre et janvier (80% du chiffre d’affaires annuel des chocolatiers), les performances en cette fin d’année 2020 risquent fort d’être moins importantes. 


"La consommation des ménages sera certainement à la baisse car, avec l’interdiction des rassemblements et des festivités publics et privés, les familles vont acheter moins de chocolat", témoigne un chocolatier. 

 

Contacté par La Vie Éco, un autre gérant regrette que "le pouvoir d’achat des ménages ait été sérieusement touché par cette crise". 


Et de conclure : "Plusieurs personnes ont perdu leur travail ou ont vu leurs salaires réduits. De ce fait, acheter du chocolat devient un achat superflu dont on peut se passer”. 




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