Controverse au Parlement sur un texte de loi « privilégiant » une société dont l’ex-ministre des Finances Mezouar serait actionnaire !
Controverse au Parlement sur un texte de loi « privilégiant » une société dont l’ex-ministre des Finances Mezouar serait actionnaire !
9 décembre 2020
Insolite. Le secrétaire général et député du Parti authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, a relevé au grand jour l’implication de certains membres proches du RNI de la Chambre des conseillers dans l’introduction d’amendements sur le projet de la loi de finances au profit d’une entreprise de textile dont l’ancien président du Rassemblement national des indépendants (RNI) et ex ministre des Finances, Salaheddine Mezouar, est actionnaire.
« Alors que nous n’avons pas encore digéré l’adoption d’un amendement dans une précédente loi de finances, qui a permis à une société détenue par Moulay Hafid Elalamy de bénéficier de centaines de millions de dirhams, nous sommes surpris par un autre amendement au profit d’une entreprise dont Mezouar est l’un de ses actionnaires », a affirmé Ouahabi, dont les propos ont été relayés par le quotidien Akhbar Alyaoum, lors de la réunion de la commission des finances à la Chambre des représentants, consacrée à l’examen en deuxième lecture du projet de loi de finances 2021.
Pour Ouahbi, ce scandale vient s’ajouter à l’affaire de la vente par le ministre Moulay Hafid Elalamy (RNI lui aussi) de sa compagnie d’assurance à des hommes d’affaires d’Afrique du Sud, qui a privé le trésor public de 435 millions de dirhams après l’adoption de manière insidieuse, sous le mandat du précédent ministre des finances, d’un texte juridique exonérant le propriétaire de cette société de la taxe de vente de ses actions à des étrangers.
Pour rappel, le groupe de Moulay Hafid Elalamy, Saham Group, a annoncé le 8 mars 2018, la cession de son pôle assurances, Saham Finances, au géant sud-africain, Sanlam, présent dans son tour de table depuis trois ans. Ce dernier a augmenté sa participation dans le capital pour passer de 46,6 % à 100 %, aux termes d’un accord conclu la veille.
La transaction est estimée à 1,05 milliard de dollars et a nécessité un an de négociations, entièrement menées par les équipes de Saham Group, affirme-t-on.
Le favoritisme en question
Par ailleurs, le journal Almassae a rapporté de son côté que la session de la Chambre des représentants a été marquée par des accusations explicites de favoritisme, indiquant que le groupe de istiqlalien s’est retiré de la séance de questions orales après que le ministre Abdelkader Amara ait accusé le Parti de l’Istiqlal d’avoir géré, lorsque Karim Ghallab était ministre de l’équipement et du transport, entre 2007 et 2011, des passations de marchés selon une logique fondée sur le favoritisme et le clientélisme.
Cette accusation a été proférée par le ministre de l’équipement, des transports, de la logistique et de l’eau en réponse au groupe istiqlalien qui a dénoncé « le favoritisme » qui prévaut dans la programmation des projets.
Source : Article19.ma
Insolite. Le secrétaire général et député du Parti authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, a relevé au grand jour l’implication de certains membres proches du RNI de la Chambre des conseillers dans l’introduction d’amendements sur le projet de la loi de finances au profit d’une entreprise de textile dont l’ancien président du Rassemblement national des indépendants (RNI) et ex ministre des Finances, Salaheddine Mezouar, est actionnaire.
« Alors que nous n’avons pas encore digéré l’adoption d’un amendement dans une précédente loi de finances, qui a permis à une société détenue par Moulay Hafid Elalamy de bénéficier de centaines de millions de dirhams, nous sommes surpris par un autre amendement au profit d’une entreprise dont Mezouar est l’un de ses actionnaires », a affirmé Ouahabi, dont les propos ont été relayés par le quotidien Akhbar Alyaoum, lors de la réunion de la commission des finances à la Chambre des représentants, consacrée à l’examen en deuxième lecture du projet de loi de finances 2021.
Pour Ouahbi, ce scandale vient s’ajouter à l’affaire de la vente par le ministre Moulay Hafid Elalamy (RNI lui aussi) de sa compagnie d’assurance à des hommes d’affaires d’Afrique du Sud, qui a privé le trésor public de 435 millions de dirhams après l’adoption de manière insidieuse, sous le mandat du précédent ministre des finances, d’un texte juridique exonérant le propriétaire de cette société de la taxe de vente de ses actions à des étrangers.
Pour rappel, le groupe de Moulay Hafid Elalamy, Saham Group, a annoncé le 8 mars 2018, la cession de son pôle assurances, Saham Finances, au géant sud-africain, Sanlam, présent dans son tour de table depuis trois ans. Ce dernier a augmenté sa participation dans le capital pour passer de 46,6 % à 100 %, aux termes d’un accord conclu la veille.
La transaction est estimée à 1,05 milliard de dollars et a nécessité un an de négociations, entièrement menées par les équipes de Saham Group, affirme-t-on.
Le favoritisme en question
Par ailleurs, le journal Almassae a rapporté de son côté que la session de la Chambre des représentants a été marquée par des accusations explicites de favoritisme, indiquant que le groupe de istiqlalien s’est retiré de la séance de questions orales après que le ministre Abdelkader Amara ait accusé le Parti de l’Istiqlal d’avoir géré, lorsque Karim Ghallab était ministre de l’équipement et du transport, entre 2007 et 2011, des passations de marchés selon une logique fondée sur le favoritisme et le clientélisme.
Cette accusation a été proférée par le ministre de l’équipement, des transports, de la logistique et de l’eau en réponse au groupe istiqlalien qui a dénoncé « le favoritisme » qui prévaut dans la programmation des projets.
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