CASABLANCA : DES VILLAS D’HOMMES INFLUENTS TRANSFORMÉES EN BOÎTES DE NUIT CLANDESTINES.
La brigade antigang a interpellé, samedi matin, 52 personnes dans une villa à Aïn Diab transformée en une boîte de nuit en violation des règles de l'état d’urgence sanitaire. Les services de la DGST de Casablanca ont pu localiser une villa à Aïn Diab qui a été transformée en boîte de nuit, où se déroulaient des soirées, clandestines et bien arrosées, en violation de l’état d’urgence sanitaire.
Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du lundi 14 décembre, que cette villa, louée par un Français et un Ivoirien, était fréquentée par des dizaines de jeunes, des filles de joie et des touristes.
Tout ce petit monde s’adonnait à la prostitution, à la consommation d'alcool, de drogues et autres chichas, sans se soucier des risques de contamination au coronavirus. Un communiqué de la DGST a indiqué que des éléments de la brigade antigang ont, grâce à des informations précises fournies par la DGST, interpellé 52 personnes tôt dans la matinée de samedi.
Les prévenus, de plusieurs nationalités, sont soupçonnés d’avoir violé l’état d’urgence sanitaire en exploitant une villa pour faciliter la "prostitution", le "proxénétisme", la "consommation de cocaïne et d’ecstasy" ainsi que celle d'alcool.
Cette descente policière a permis d’arrêter les organisateurs de cette soirée qui a eu lieu en violation des règles de l'état d'urgence sanitaire. Il s'agit d'un Français d’origine marocaine et d'un Ivoirien, ainsi que cinq "gérants" de la soirée, dont trois femmes, deux serveurs et trois vigiles.
De plus, 48 clients à cette soirée ont été arrêtés, dont 10 jeunes femmes, 18 individus originaires de pays africains, deux Turcs et des Marocains.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que le communiqué de la DGSN précise que les perquisitions ont permis de saisir 41 bouteilles d'alcool, 30 comprimés d’ecstasy, des doses de cocaïne, des narguilés, ainsi que des instruments de musique et des équipements acoustiques. Les mis en cause ont été placés en garde à vue sous la supervision du parquet général, qui a ordonné l’approfondissement de l’enquête pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Dans une intervention similaire les éléments de la gendarmerie de Harhoura ont investi dernièrement une villa qui était exploitée pour attirer les adeptes de chicha dans ces lieux.
Cette deuxième descente dans cette villa, en l'espace d'un mois, a permis d’interpeller 10 personnes, dont 3 femmes, qui ont été tous été déférés devant la justice.
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