Invité à se rendre en Israël, Sa Majesté le roi Mohammed VI aurait posé deux conditions à Netanyahou pour accepter !
Invité à se rendre en Israël, Sa Majesté le roi Mohammed VI aurait posé deux conditions à Netanyahou pour accepter !
© AP Photo / Christophe Ena
Pour répondre positivement à l’invitation de Benyamin Netanyahou, Sa Majesté le roi Mohammed VI «exige que soit annoncée lors de sa visite [en Israël, ndlr] la reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens» et que «lui soit organisée une rencontre avec Mahmoud Abbas», font savoir des sources diplomatiques françaises à Maariv.
Invité par Benyamin Netanyahou à se rendre en Israël dans le cadre d’une visite d’État suite à l’accord de normalisation des relations signé par les deux pays le 22 décembre à Rabat, Sa Majesté le roi Mohammed VI pose deux conditions à sa vite en Israël, confient des sources diplomatiques françaises au journal hébreu Maariv.
Deux conditions qui cadrent avec la position exprimée par le royaume chérifien quant à la question du règlement du conflit israélo-palestinien à l’occasion de la signature de l’accord de paix.
Selon ces sources, «le souverain chérifien exige que soit annoncée lors de sa visite la reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens». Dans le même sens, «il demande que lui soit organisée une rencontre avec Mahmoud Abbas au cours de la même visite».
Maariv souligne que l'ancien ambassadeur d'Israël en Égypte, David Govrin, qui dirigera la mission israélienne au Maroc à titre temporaire, s’appliquera à promouvoir cette visite.
Se positionner face à la nouvelle administration US?
Le 10 décembre, annonçant la conclusion d’un accord de paix entre le royaume chérifien et l’État hébreu, Donald Trump a également signé une déclaration reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
«L'implication personnelle de Sa Majesté roi Mohammed VI vise également à souligner son statut aux yeux de la nouvelle administration américaine et à faire en sorte qu'elle ne recule pas sur la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental», expliquent les mêmes sources.
Dans ce sens, Maariv, qui rappelle que le souverain chérifien préside le Comité Al-Qods et l'Organisation pour la coopération islamique (OCS), estime que le roi Mohammed VI veut «redonner à son pays le rôle de médiateur dans les négociations de paix, à l’instar de sa contribution à la paix israélo-égyptienne et aux processus d'Oslo et de Casablanca».
Rabat maintient sa position envers la Palestine
En dépit de l’accord de paix signé avec Israël, la position de principe du Maroc envers la cause palestinienne n’a pas fléchi.
En effet, dans le sillage de la signature de l’accord de normalisation, la diplomatie marocaine a fait savoir que le roi Mohammed VI avait téléphoné à Mahmoud Abbas, réaffirmant son engagement pour une solution au conflit israélo-palestinien.
Une solution «fondée sur deux États vivants côte à côte dans la paix et la sécurité, et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne restent le seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global de ce conflit», rapportait l’agence MAP.
Le souverain chérifien s’est également engagé à déployer tous les efforts nécessaires pour «préserver le statut spécial de la ville de Jérusalem-Est, capitale naturelle de l’État palestinien».
© AP Photo / Christophe Ena
Pour répondre positivement à l’invitation de Benyamin Netanyahou, Sa Majesté le roi Mohammed VI «exige que soit annoncée lors de sa visite [en Israël, ndlr] la reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens» et que «lui soit organisée une rencontre avec Mahmoud Abbas», font savoir des sources diplomatiques françaises à Maariv.
Invité par Benyamin Netanyahou à se rendre en Israël dans le cadre d’une visite d’État suite à l’accord de normalisation des relations signé par les deux pays le 22 décembre à Rabat, Sa Majesté le roi Mohammed VI pose deux conditions à sa vite en Israël, confient des sources diplomatiques françaises au journal hébreu Maariv.
Deux conditions qui cadrent avec la position exprimée par le royaume chérifien quant à la question du règlement du conflit israélo-palestinien à l’occasion de la signature de l’accord de paix.
Selon ces sources, «le souverain chérifien exige que soit annoncée lors de sa visite la reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens». Dans le même sens, «il demande que lui soit organisée une rencontre avec Mahmoud Abbas au cours de la même visite».
Maariv souligne que l'ancien ambassadeur d'Israël en Égypte, David Govrin, qui dirigera la mission israélienne au Maroc à titre temporaire, s’appliquera à promouvoir cette visite.
Se positionner face à la nouvelle administration US?
Le 10 décembre, annonçant la conclusion d’un accord de paix entre le royaume chérifien et l’État hébreu, Donald Trump a également signé une déclaration reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
«L'implication personnelle de Sa Majesté roi Mohammed VI vise également à souligner son statut aux yeux de la nouvelle administration américaine et à faire en sorte qu'elle ne recule pas sur la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental», expliquent les mêmes sources.
Dans ce sens, Maariv, qui rappelle que le souverain chérifien préside le Comité Al-Qods et l'Organisation pour la coopération islamique (OCS), estime que le roi Mohammed VI veut «redonner à son pays le rôle de médiateur dans les négociations de paix, à l’instar de sa contribution à la paix israélo-égyptienne et aux processus d'Oslo et de Casablanca».
Rabat maintient sa position envers la Palestine
En dépit de l’accord de paix signé avec Israël, la position de principe du Maroc envers la cause palestinienne n’a pas fléchi.
En effet, dans le sillage de la signature de l’accord de normalisation, la diplomatie marocaine a fait savoir que le roi Mohammed VI avait téléphoné à Mahmoud Abbas, réaffirmant son engagement pour une solution au conflit israélo-palestinien.
Une solution «fondée sur deux États vivants côte à côte dans la paix et la sécurité, et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne restent le seul moyen de parvenir à un règlement définitif, durable et global de ce conflit», rapportait l’agence MAP.
Le souverain chérifien s’est également engagé à déployer tous les efforts nécessaires pour «préserver le statut spécial de la ville de Jérusalem-Est, capitale naturelle de l’État palestinien».
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