UExit - Confinement : La première révolution continentale a commencé !

 UExit - Confinement : La première révolution continentale a commencé !

Publié le 26 Janvier 2021

UExit - Confinement: La  première révolution continentale a commencé

Depuis ce week-end, les manifestants anti-confinement commencent à donner de plus en plus de la voix dans plusieurs pays d’Europe, notamment en Espagne, mais aussi au Danemark et aux Pays-Bas où heurts et pillages ont éclaté en marge des cortèges.
« Je pense que si on va sur ce chemin, nous nous dirigeons vers une guerre civile », a déclaré dimanche le maire d’Eindhoven aux Pays-Bas, John Jorritsma, devant les caméras de télévision, qualifiant les personnes présentes au rassemblement de « lie de la société » et suggérant la nécessité d’une intervention de l’armée.

Depuis ce week-end, les manifestants anti-confinement commencent à donner de plus en plus de la voix dans plusieurs pays d’Europe. Des heurts avec la police et des pillages ont éclaté dimanche aux Pays-Bas mais aussi au Danemark en marge de manifestations anti-restrictions.

Incidents dans plusieurs villes du pays

Des incidents ont été signalés dans le pays notamment à Amsterdam, Eindhoven, La Haye, Breda, Arnhem, Tilbourg, Enschede, Appeldoorn, Venlo et Ruremond depuis l’annonce du couvre-feu, instauré dans le pays depuis samedi, le premier couvre-feu depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les Néerlandais n’ont désormais plus le droit de sortir entre 21 h et 4 h 30, et ce au moins jusqu’au 9 février. Tout contrevenant encourt une amende de 95 €. Certaines dérogations sont possibles, notamment pour les personnes revenant de funérailles ou celles devant travailler pendant le couvre-feu, à condition qu’elles présentent une attestation de déplacement. 
Le Premier ministre Mark Rutte avait déclaré mercredi que la décision d’instaurer un couvre-feu avait été confortée par la propagation du variant britannique du coronavirus.

Un canon à eau et des chiens policiers ont été déployés sur le Museumplein, une place du centre d’Amsterdam, pour disperser des centaines de manifestants. | ROBIN VAN LONKHUIJSEN / ANP / AFP

Les anti-confinements ont immédiatement donné de la voix dans ce pays où la population n’avait encore jamais eu à justifier ses déplacements depuis le début de la crise sanitaire. Un canon à eau et des chiens policiers ont été déployés sur le Museumplein, une place du centre d’Amsterdam, pour disperser des centaines de manifestants, selon la télévision publique NOS.

100 personnes arrêtées aux Pays-Bas

Au moins 100 personnes ont été arrêtées en marge du rassemblement, a affirmé dimanche dans un communiqué la mairie d’Amsterdam, qui estime le nombre de manifestants présents dimanche dans la capitale à environ 1 500. Selon la télévision locale AT5, la sécurité a été renforcée autour de la résidence officielle de la maire d’Amsterdam Femke Halsema, la zone ayant été bouclée par un cordon de police.


Aux Pays-Bas, des incidents ont été signalés à Amsterdam, Eindhoven, La Haye, Breda, Arnhem, Tilbourg, Enschede, Appeldoorn, Venlo et Ruremond. | ROB ENGELAAR / ANP / AFP

À La Haye, dans le quartier du Schilderswijk, plusieurs incendies ont été signalés et un agent de police a été filmé en train de prendre la fuite face à un groupe de personnes rassemblées, selon la télévision publique NOS. À Eindhoven, dans le sud du pays, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser une foule de plusieurs centaines de personnes, selon la télévision régionale Omroep Brabant.

Un centre de dépistage du Covid-19 a également été incendié samedi soir dans le village d’Urk, dans le nord du pays, alors que le couvre-feu national imposé par le gouvernement entrait en vigueur, ont indiqué les autorités locales. « L’incendie dans un centre de dépistage d’Urk dépasse toutes les limites », a déclaré dimanche le ministre de la Santé Hugo de Jonge.

Arrestations également au Danemark

La colère monte également au Danemark où la police a annoncé l’arrestation de trois personnes suspectées d’avoir incendié un mannequin à l’effigie de la Première ministre danoise lors d’une manifestation anti-restrictions marquée par de nouveaux incidents samedi soir à Copenhague.

« Il est complètement inacceptable d’exprimer des menaces aussi sérieuses dans une démocratie, et je suis donc satisfaite que l’enquête ait déjà permis de procéder à des arrestations », a déclaré la directrice de la police de Copenhague, Anne Tønnes, dans un communiqué. Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées samedi en début de soirée avant de défiler avec des flambeaux dans la capitale danoise aux cris de « Liberté pour le Danemark, nous en avons eu assez ! » contre les mesures anti-coronavirus prises par l’exécutif.

Baptisé « Men in Black Danemark », ce groupe actif sur Facebook organise des manifestations depuis plus d’un mois contre la « coercition » et la « dictature » du semi-confinement anti-Covid en place au Danemark. Commerces non essentiels, bars, restaurants et écoles sont notamment fermés en ce moment au Danemark et le gouvernement a prolongé les restrictions jusqu’au 7 février au moins.
Un virus qui « n’existe pas »

Des milliers de personnes avaient aussi manifesté samedi à Madrid, dénonçant la « tromperie » d’un virus qui, selon certains manifestants, « n’existe pas ». De nombreux manifestants ne portaient pas de masques, malgré l’obligation légale de le porter en permanence sur la voie publique et au milieu de la troisième vague, qui a fait plus de 400 morts par jour cette semaine.

« Les gens doivent enlever leur bandeau sur les yeux, avoir moins peur et se rendre compte que ce n’est qu’une mauvaise grippe, qu’il faut attendre qu’elle passe et c’est tout », a déclaré à l’AFP Milagros Solana, une retraitée de 71 ans.

Depuis quelques semaines, la gronde des anti-confinements enfle. Le week-end dernier, quelques milliers de personnes ont également manifesté à Prague contre les mesures de restriction mises en place pour freiner la propagation du virus.

Fin octobre 2020, les Italiens avaient fait entendre leurs mécontentements. 
Des milliers de personnes avaient manifesté, plus ou moins violemment, du nord au sud du pays contre le couvre-feu. 
Les autorités italiennes avaient redouter une bombe sociale après le dernier décret, particulièrement restrictif, mis en place pour éviter le retour du cauchemar du printemps dernier.

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