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Plus de 700 ouvriers licenciés abusivement dans le secteur agricole !

 

Plus de 700 ouvriers licenciés abusivement dans le secteur agricole !

L'UMT TIRE LA SONNETTE D'ALARME

Le secteur agricole est l’un des secteurs économiques les plus frappés par la crise. A la sécheresse qui a durement touché le secteur pendant la saison écoulée s’est ajoutée la crise du Covid-19 dont les conséquences économiques ont été dramatiques pour la filière. Asphyxiés financièrement, les employeurs ont dû licencier abusivement, selon des statistiques communiquées par l’UMT, quelque 700 ouvriers agricoles.

Les licenciements ont lieu depuis mai 2020 dans la région Souss Massa, particulièrement dans Chtouka Aït Baha. Les responsables de l’UMT citent deux sociétés importantes dans la région, Rosaflor et Soprofel, spécialisées dans la production et l’exportation des produits agricoles, notamment les agrumes.

Il s’agit de sociétés à taille importante dans la région. D’autres sociétés sont citées par la Fédération nationale du secteur agricole, affiliée à l’UMT. Il s’agit ainsi, entre autres, de Pepper Word, spécialisée dans le conditionnement, l’importation et la production de produits agricoles et la société Agrumes de Taroudant. Ces deux sociétés ont procédé au licenciement abusif de plus de 300 ouvriers agricoles sans indemnité ni dédommagement. Ils se retrouvent désormais dans la rue alors que leurs revenus permettaient de subvenir aux besoins de leurs familles.

L’UMT ne compte pas baisser les bras face à cette situation sociale extrêmement difficile pour ces pauvres employés qui, pour la plupart d’entre eux, ont plus de 20 ans d’expérience. Pendant toute leur période de travail, ces ouvriers étaient en sus privés de leurs droits sociaux et syndicaux les plus élémentaires dont la CNSS, la couverture maladie et la retraite.

L’essentiel de la main d’oeuvre agricole dans cette région est constitué de ruraux qui souffrent ainsi que leurs familles de conditions de vie extrêmement précaires.

Les autorités locales, malgré la pression exercée par l’UMT, ne sont pas encore mobilisées pour rendre justice à ces ouvriers qui font face à un avenir sombre dans le contexte économique actuel marqué par la crise du Coivid-19.

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