LE BAROUD D’HONNEUR DE L’ALGÉRIEN SMAÏL CHERGUI
Par Fahd Iraqi le 27/01/2021 à 18h28Pour son jubilé dans les instances de l’Union africaine, l’Algérien Smaïl Chergui a encore une fois fait dans la désinformation au sujet de l’évolution du dossier du Sahara marocain. Une affaire qui accule le régime algérien à dévoiler au grand jour toute sa bassesse.
Il fallait un peu s’y attendre! L’Algérien Smaïl Chergui ne pouvait rendre son tablier de Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA) sans déverser, une dernière fois, toute la haine qu’il nourrit envers le Maroc. Plus qu’une maladie pathologique qu’il a développée tout au long de sa carrière, surtout lors de son passage à l’UA, cette marocophobie il espère en faire son passeport pour mieux rebondir dans les sphères du pouvoir d’Alger où il devrait rentrer au lendemain du 34ème Sommet ordinaire de l’UA, qui se clôture le 7 février.
Pour recueillir sa bave venimeuse à l’égard du Royaume, celui qu’on surnomme le «scavenger» (charognard) dans les couloirs de l’UA n’a trouvé mieux que l’agence russe Sputnik. Et, bien évidemment, il lui fallait pour les intéresser survendre les pétards en l’air lancés par le Polisario qui a perdu le compte de ses communiqués de guerre numérotés qui constituent un pensum quotidien pour l’agence de presse algérienne, APS. «L'escalade que connait le conflit entre le Royaume du Maroc et la RASD pourrait menacer la stabilité régionale et nous voulons trouver une solution le plus tôt possible», a indiqué le responsable algérien, laissant croire qu’il s’agirait d’une zone de guerre.
Bien évidemment, le pseudo diplomate algérien continue de sortir son langage désuet faisant référence à un «référendum» auquel plus personne ne croit au sein de la communauté internationale qui plébiscite une solution réaliste, indissociable du plan d’autonomie mis sur la table par le Maroc. La mauvaise foi de Chergui apparait clairement d’ailleurs quand il évoque les prétendues «inquiétudes des personnalités politiques aux Etats-Unis» quant à ce tournant historique de la position américaine, reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara atlantique.
Evidemment, il omet de mentionner que l’administration de Joe Biden vient de réitérer son attachement aux accords passés entre Israël et les pays arabes, dont le Maroc qui a signé un accord tripartite, incluant Rabat, Tel-Aviv et Washington, où est écrit noir sur blanc la reconnaissance US de la souveraineté du Royaume sur son Sahara.
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Smaïl Chergui évoque par ailleurs la lettre envoyée par le président de l’UA sortant, le Sud-africain Cyril Ramaphosa au secrétaire général de l’ONU au sujet des discussions concernant le Sahara durant le dernier sommet exceptionnel de l’UA tenu, en décembre dernier, sous la thématique «faire taire les armes». Normal, en tant que rédacteur du rapport spécial dédié à cette assemblée des chefs d’Etats et de gouvernements tenue en visioconférence, Chergui a bafoué, avec la complicité du président de l’Union, toutes les règles de la morale et de l’éthique diplomatique pour tenter de placer le dossier du Sahara au centre des discussions. Par leurs actions, ils ont réussi à sortir les instances de cette Union de son aspect légaliste en passant outre le mécanisme de la Troïka, seule structure de l’UA à même de soutenir les efforts de l’ONU, cadre exclusif de discussion au sujet de ce conflit territorial.
De plus, quand Chergui parle de cette lettre, il oublie de préciser que Cyril Ramaphosa a été sévèrement recadré par une autre correspondance de l’ambassadeur Omar Hilal, représentant permanent du Royaume à l’ONU, qui a remis les pendules à l’heure. Même quand il évoque le retard accumulé dans la nomination d’un nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Chergui omet de dire que c’est bien le Polisario (et donc l’Algérie) qui a refusé la dernière proposition de nommer à ce poste le Roumain Peter Roman…
En définitive, Smaïl Chergui est en train de tirer ses dernières cartouches de désinformation à l’égard du Maroc. Un baroud d’honneur qui n’ébranle en rien la cohérence et la justesse de la cause nationale, aux yeux de la communauté africaine dont moins d’un tiers des pays membres reconnait encore la RASD… Cette entité chimérique qui n’existera jamais malgré le sponsoring intense d’Alger où le logiciel de gouvernance des chibanis, aux manettes, est en bug depuis la chute du mur de Berlin.
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