Ce qu'a pensé Jean-Marie Le Pen de la visite d'Emmanuel Macron au Maroc.

Ce qu'a pensé Jean-Marie Le Pen de la visite d'Emmanuel Macron au Maroc.

Dans la dernière vidéo publiée le 16 juin, le presque nonagénaire livre ses impressions tous azimuts sur le baccalauréat, le service militaire, François Bayrou, mais aussi sur la visite d'Emmanuel Macron au Maroc.

Interrogé sur le voyage personnel du président français, qui "a rompu le jeûne avec le roi du Maroc", rappelle la personne chargée d'interviewer Jean-Marie le Pen, ce dernier commence par indiquer que "M. Macron joue ses cartes de façon assez efficace, il faut le dire", comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus (entre 5'22 et 6'40).


"Il est allé au Maroc, ce qui est plus raisonnable que d'avoir été déclarer à Alger que la France avait commis un crime contre l'humanité en colonisant cette région", continue-t-il.
S'il reconnaît que "le Maroc est le pays musulman qui nous est le plus proche, à la fois géographiquement, historiquement, culturellement", le président d'honneur du FN, fidèle à ses positions anti-immigration, n'en pense pas moins que "c'est aussi un très gros contributeur à l'immigration massive".

"L'Etat marocain pourrait justement être de nature à permettre une 'remigration' humaine bien calculée dans l'intérêt de nos deux pays", conclut-il.
Le concept de "remigration" est propre au parti d'extrême-droite qui s'est, maintes fois, prononcé pour le retour des immigrés chez eux.
Jean-Marie Le Pen s'est déjà rendu au Maroc.
Il avait notamment été invité par le roi Hassan II le 9 décembre 1990, accompagné d'une délégation de députés français au parlement européen.
"J'étais, dans les années 1990, en voyage dans les Canaries avec mon groupe parlementaire. Et le roi Hassan II nous avait invités au Maroc. Nous sommes venus, nous avons effectué une grande tournée à travers plusieurs régions, notamment au Sahara", déclarait-il, en 2007, au magazine La Gazette du Maroc.

 "Ce fut merveilleux. À la fin du voyage, le roi Hassan II nous a même prêté un avion pour que nous puissions retourner en France".

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