La libéralisation du dirham reportée ?
Une annonce qui a été reporté de « quelques jours » selon la banque centrale du Maroc, qui n’a pas donné de date fixe.
L’annonce tant attendue du lancement de la
première phase de libéralisation du dirham, qui selon le Fond Monétaire
International renforcera l’économie du royaume a été reportée. Selon une
source interne, le report ne veut en aucun cas exprimé une réticence de
la Banque Centrale du Maroc, « c’est un report à quelques jours près,
et la date de la prochaine conférence de presse sera annoncé dans les
jours qui viennent ».
Ce report de la conférence de presse risque de
renforcer les préoccupations des investisseurs concernant la
transparence du processus de libéralisation du dirham, surtout que les
données de la banque centrale, ont annoncé récemment, que les réserves
de change ont chuté de 4,4 milliards de dollars au cours des deux
derniers mois, se situant ainsi à 218,5 milliards de dirhams (10,8%
inférieures à celles de l’an dernier).
Le nouveau régime de change du dirham expliqué en Espagne
D’autre part, une conférence axée sur le nouveau
régime de change du Dirham a été organisée ce jeudi 29 juin à Madrid, à
l’initiative de BMCE EuroServices, filiale du groupe BMCE Bank.
Cette rencontre, a connu la présence d’acteurs financiers et économiques et de membres de la communauté marocaine établie en Espagne. Elle avait pour objectif de répondre aux différentes interrogations suscitées par les MRE en rapport avec le passage progressif du Maroc d’un mode de cotation fixe à un régime de change flexible.
S’exprimant à cette occasion, Younes Issami, de la direction des opérations monétaires et des changes à Bank Al Maghrib a relevé que le Maroc a planifié volontairement, du début à la fin, la réforme du régime de change qu’il veut mettre en place, en faisant le choix de l’opérer de manière graduelle et ordonnée pour permettre à l’ensemble des acteurs concernés d’être préparés à chaque phase de cette réforme.
Il a relevé que le royaume possède les fondamentaux nécessaires pour aborder une telle réforme, notamment avec des réserves de devises à des niveaux adéquats et un système bancaire solide, soulignant que les perspectives de cette initiative sont positives selon les analyses non seulement de la banque centrale mais également d’institutions financières internationales.
Assurant que cette réforme n’entraînera en aucun cas une dévaluation du Dirham, Issami a indiqué que le processus de flexibilisation de la monnaie nationale est une réforme qui a été voulue par le gouvernement de manière autonome et qui a fait l’objet de plusieurs réunions de représentants de
Cette rencontre, a connu la présence d’acteurs financiers et économiques et de membres de la communauté marocaine établie en Espagne. Elle avait pour objectif de répondre aux différentes interrogations suscitées par les MRE en rapport avec le passage progressif du Maroc d’un mode de cotation fixe à un régime de change flexible.
S’exprimant à cette occasion, Younes Issami, de la direction des opérations monétaires et des changes à Bank Al Maghrib a relevé que le Maroc a planifié volontairement, du début à la fin, la réforme du régime de change qu’il veut mettre en place, en faisant le choix de l’opérer de manière graduelle et ordonnée pour permettre à l’ensemble des acteurs concernés d’être préparés à chaque phase de cette réforme.
Il a relevé que le royaume possède les fondamentaux nécessaires pour aborder une telle réforme, notamment avec des réserves de devises à des niveaux adéquats et un système bancaire solide, soulignant que les perspectives de cette initiative sont positives selon les analyses non seulement de la banque centrale mais également d’institutions financières internationales.
Assurant que cette réforme n’entraînera en aucun cas une dévaluation du Dirham, Issami a indiqué que le processus de flexibilisation de la monnaie nationale est une réforme qui a été voulue par le gouvernement de manière autonome et qui a fait l’objet de plusieurs réunions de représentants de
Bank Al Maghrib, du ministère des l'Économie et des Finances et de l’Office des Changes avec les différents acteurs concernés.
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