Saisie de 170 millions de DH au domicile d'un parlementaire : Nouvelles révélations.
Le
scandale des 170 millions de dirhams qui auraient été saisis au
domicile de Zine El Abidine El Houass, député à la première Chambre du
Parlement et président de la municipalité de Had Soualem, dans la
province de Berrechid relevant de la région de Casablanca-Settat, n'est
pas près de s'éteindre. De lourdes charges pèsent, en effet, contre
l'accusé, rapporte Akhbar Al Yaoum qui précise, dans son édition de ce
jeudi 29 juin, que le désormais ancien président de la municipalité de
Had Soualem est poursuivi en état de détention pour chantage,
falsification, faux et usage de faux et corruption, alors que sept
autres personnes sont poursuivies en état de liberté provisoire.
El Houass, qui accusait certaines parties, il y a une dizaine de jours, de mener des campagnes contre sa personne, serait impliqué dans des affaires de falsification de procès-verbaux établis par des équipes techniques chargées du contrôle de l’urbanisme. Ces procès-verbaux auraient par la suite été exploités pour exercer des pressions sur des promoteurs immobiliers poussés à passer par «la caisse noire» afin d’obtenir des certificats de conformité.
Les sources du quotidien ajoutent que trois promoteurs immobiliers avaient adressé des plaintes au procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca, accusant le président de Had Soualem de chantage. Suite à ces plaintes, la brigade nationale de la gendarmerie royale a fouillé les archives de la commune. La brigade nationale de la police judiciaire a finalement convoqué pour enquête, le 20 juin, le mis en cause qui, après la période de garde à vue, a été déféré, le jeudi 22 juin, devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca. La décision a alors été prise de le poursuivre en état d’arrestation pour les chefs d’accusation retenus contre lui.
Le quotidien rappelle que Zine El Abidine El Houass était membre du Parti Authenticité et Modernité (PAM), avant d'être relevé de ses fonctions de président de commune pour infraction au code de l’urbanisme, en 2014.
Une année plus tard, il se présentera aux élections communales sous les couleurs du Parti de l’Istiqlal (PI) et parviendra à obtenir une majorité absolue qui lui permettra donc de revenir à la charge et de prendre les commandes de la commune de Had Soualem.
En 2016, lors des élections législatives du 7 octobre pour le renouvellement des membres de la première Chambre, il a pu arracher un siège à la Chambre des représentants sous l’étiquette de la Balance.
Le quotidien souligne que les sources proches du dossier n'ont ni confirmé ni infirmé la saisie du montant colossal de 170 millions de dirhams.
El Houass, qui accusait certaines parties, il y a une dizaine de jours, de mener des campagnes contre sa personne, serait impliqué dans des affaires de falsification de procès-verbaux établis par des équipes techniques chargées du contrôle de l’urbanisme. Ces procès-verbaux auraient par la suite été exploités pour exercer des pressions sur des promoteurs immobiliers poussés à passer par «la caisse noire» afin d’obtenir des certificats de conformité.
Les sources du quotidien ajoutent que trois promoteurs immobiliers avaient adressé des plaintes au procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca, accusant le président de Had Soualem de chantage. Suite à ces plaintes, la brigade nationale de la gendarmerie royale a fouillé les archives de la commune. La brigade nationale de la police judiciaire a finalement convoqué pour enquête, le 20 juin, le mis en cause qui, après la période de garde à vue, a été déféré, le jeudi 22 juin, devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca. La décision a alors été prise de le poursuivre en état d’arrestation pour les chefs d’accusation retenus contre lui.
Le quotidien rappelle que Zine El Abidine El Houass était membre du Parti Authenticité et Modernité (PAM), avant d'être relevé de ses fonctions de président de commune pour infraction au code de l’urbanisme, en 2014.
Une année plus tard, il se présentera aux élections communales sous les couleurs du Parti de l’Istiqlal (PI) et parviendra à obtenir une majorité absolue qui lui permettra donc de revenir à la charge et de prendre les commandes de la commune de Had Soualem.
En 2016, lors des élections législatives du 7 octobre pour le renouvellement des membres de la première Chambre, il a pu arracher un siège à la Chambre des représentants sous l’étiquette de la Balance.
Le quotidien souligne que les sources proches du dossier n'ont ni confirmé ni infirmé la saisie du montant colossal de 170 millions de dirhams.
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