A Salé. Les dessous de l’affaire de corruption qui a brisé la carrière d’un commissaire.
L’affaire fait grand bruit au Maroc : Un commissaire de
police a été pris en flagrant délit de corruption à Salé.
Si sa
carrière est finie, le montant de la transaction laisse perplexe : 10.000
dirhams.
Toute la ville de Salé en parle.
Un commissaire de police vient d'être pris en flagrant délit de corruption pour avoir empoché 10.000 dirhams dans le cadre d'une intermédiation entre deux chefs d'entreprises concernant l'émission d'un chèque sans provision.
Le mis en cause est actuellement entre les mains de la Brigade nationale judiciaire de Casablanca (BNPJ) qui doit le présenter lundi devant le procureur du roi sur la base d'un rapport d'audition.
De source judiciaire, ce commissaire a joué le rôle d'intermédiaire entre deux patrons de sociétés.
Emetteur d’un chèque en bois, l’un d’entre eux se présente paradoxalement comme le plaignant.
Et c’est lui qui a été derrière l’acte de corruption, en concédant un acompte de 5.000 dirhams au commissaire.
C’est lors de la remise de la deuxième tranche que des éléments de la police judiciaire sont intervenus. "Les billets de banque ont été photocopiés pour justifier le flagrant délit", précise la même source.
L’affaire est loin d’être la première du genre ces derniers temps.
Des instructions fermes ont été données aux parquets pour diligenter des affaires liées à la corruption. Le commissaire de police de Salé est la 7e personne de haut niveau à tomber ces dernières semaines dans les filets de ce qui s’apparente à une véritable campagne anti-corruption.
Deux magistrats, un caïd, un pacha, le directeur général de l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) et le présumé complice de celui-ci, un ancien animateur télé.
Dans les proportions de ce délit, la fermeté s'impose.
Il y va de la crédibilité des institutions publiques.
Un commissaire de police vient d'être pris en flagrant délit de corruption pour avoir empoché 10.000 dirhams dans le cadre d'une intermédiation entre deux chefs d'entreprises concernant l'émission d'un chèque sans provision.
Le mis en cause est actuellement entre les mains de la Brigade nationale judiciaire de Casablanca (BNPJ) qui doit le présenter lundi devant le procureur du roi sur la base d'un rapport d'audition.
De source judiciaire, ce commissaire a joué le rôle d'intermédiaire entre deux patrons de sociétés.
Emetteur d’un chèque en bois, l’un d’entre eux se présente paradoxalement comme le plaignant.
Et c’est lui qui a été derrière l’acte de corruption, en concédant un acompte de 5.000 dirhams au commissaire.
C’est lors de la remise de la deuxième tranche que des éléments de la police judiciaire sont intervenus. "Les billets de banque ont été photocopiés pour justifier le flagrant délit", précise la même source.
L’affaire est loin d’être la première du genre ces derniers temps.
Des instructions fermes ont été données aux parquets pour diligenter des affaires liées à la corruption. Le commissaire de police de Salé est la 7e personne de haut niveau à tomber ces dernières semaines dans les filets de ce qui s’apparente à une véritable campagne anti-corruption.
Deux magistrats, un caïd, un pacha, le directeur général de l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) et le présumé complice de celui-ci, un ancien animateur télé.
Dans les proportions de ce délit, la fermeté s'impose.
Il y va de la crédibilité des institutions publiques.
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