La bombe à retardement des retraites menace les pays développés.

La bombe à retardement des retraites menace les pays développés.



La bombe à retardement des retraites menace les pays développés
Partout dans le monde et quel que soit le système de retraite en vigueur, qu’il soit par répartition ou capitalisation, aucun système de retraite n’est solvable et ne pourra faire face aux montants exorbitants des pensions à payer maintenant et plus tard.
Nous sommes donc tous en faillite virtuelle. Et la question du comment payer les retraites est savamment éludée par tous les gouvernements de la planète tant le problème est insoluble. En réalité, il viendra un jour où il faudra se résoudre à ne pas payer les pensions aux niveaux prévus ou fixés. 
Il y aura toujours un minimum vieillesse… mais il risque simplement d’être faible.
À tout cela il faut évidemment se préparer à titre individuel par une véritable approche patrimoniale qui elle seule pourra vous mettre à l’abri.
Charles SANNAT
D’après le Forum économique mondial (FEM), les futures générations sont bien parties pour devoir faire face à la plus grande crise des retraites de l’histoire, à moins que les politiques prennent des décisions urgentes.
L’organisation basée à Genève prédit que les défis posés par le vieillissement de la population pourraient forcer les plus grandes économies du monde à devoir faire face à une bombe à retardement des retraites.

L’analyse du Forum économique mondial englobe 6 pays dont le régime des retraites est parmi les plus généreux, à savoir les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Japon et l’Australie, ainsi que les deux pays les plus peuplés du monde, la Chine et l’Inde. 
Ces calculs montrent que le trou des caisses de retraites pourrait s’élever à plus de 400 trillions en 2050, alors qu’il était de 70 trillions en 2015.

L’équivalent financier du changement climatique

« L’allongement anticipé de l’espérance de vie et le vieillissement de la population qui en résulte sont l’équivalent financier du changement climatique », affirme Michael Drexler, responsable des systèmes financiers et d’infrastructures du FEM, dans le rapport publié ce vendredi.

L’entité qui organise chaque année le rassemblement des élites mondiales à Davos estime qu’alors que les bébés qui naissent aujourd’hui ont une espérance de vie de plus de 100 ans, le coût de la sécurité financière des retraités pourrait exploser jusqu’à des niveaux sans précédent.
D’après les estimations du FEM, le trou cotisations/paiements pour ces 8 pays devrait se creuser de 5 % chaque année durant les quatre prochaines décennies. Cela correspond à un déficit additionnel de 28 milliards chaque jour.
« Nous devons nous occuper de ce problème maintenant ou accepter que les conséquences néfastes pèsent sur les générations futures, mettant un poids ingérable sur les épaules de nos enfants et de nos petits-enfants », a ajouté Drexler.

Le rapport établit ses projections sur base des montants nécessaires pour permettre aux gens de prendre leur retraite tout en bénéficiant d’un niveau de vie relativement stable. À ce titre, l’OCDE recommande l’objectif de 70 % du dernier salaire perçu. Selon l’OCDE, ce montant devrait être suffisant pour garantir la sécurité financière des retraités vu que ceux-ci ont tendance à moins épargner et à payer moins d’impôts lorsqu’ils cessent toute activité professionnelle.

Un plan d’action en cinq points pour désamorcer la bombe des retraites

Le FEM propose un plan d’action en cinq points à adopter par les décideurs pour amortir le choc de la crise des pensions à venir.
Parmi les actions prioritaires : le réexamen de l’âge de la retraite, l’exploitation de la technologie pour l’assistance des seniors lorsque nécessaire, la formation des catégories les plus fragiles, plus d’informations sur les montants que les retraités percevront.

« Si le défi peut sembler insurmontable, il est important de faire évoluer les systèmes en place afin d’initier des changements positifs », mentionne le rapport, avant d’ajouter « si nous évaluons, analysons et modifions petit à petit les choses, nous serons plus en mesure de subvenir aux besoins des retraités d’aujourd’hui et de tenir les promesses faites aux travailleurs actuels. »

Source : article de cnbc.com, publié le 26 mai 2017
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