HCP : Croissance de 3,8% au 1er trimestre 2017.

HCP : Croissance de 3,8% au 1er trimestre 2017.

HCP: Croissance de 3,8% au 1er trimestre 2017
 
Cette progression est due à la reprise de l’activité agricole, avec une valeur ajoutée en progression de 12,1%. Les activités non agricoles ont cependant maintenu leur rythme de croissance, enregistrant une hausse de 2,4% de leur valeur ajoutée.

L’arrêté des comptes nationaux fait ressortir une amélioration de la croissance économique nationale, se situant à 3,8% au premier trimestre 2017 au lieu de 1,6% durant la même période de l’année 2016, indique le Haut Commissariat au Plan qui vient de publier les comptes nationaux à fin mars 2017.

A prix courants, le PIB a connu une augmentation de 4,1%.
De ce fait, la hausse du niveau général des prix a été de 0,3% au lieu de 0,1% une année auparavant. Cette progression est soutenue particulièrement par l’important rebond de l’activité agricole.
En effet, après une forte baisse de 9,1% durant le premier trimestre de l’année 2016, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 12,1% durant la même période en 2017.
Ceci étant, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu une modeste hausse de 2,4%, soit le même taux affiché au premier trimestre de l’année 2016.

Au niveau du secteur tertiaire, sa valeur ajoutée a cru de 3%, contre un taux de croissance de 2,4% le même trimestre de l’année 2016. Presque toutes les composantes du secteur ont pu dégager des croissances positives, la progression la plus remarquable étant observée au niveau des hôtels et restaurants (+7,7%).
La valeur ajoutée du secteur secondaire, en revanche, a connu un ralentissement de son rythme de croissance qui, de 2% le même trimestre de l’année précédente, est passée à 1,7%.

Ceci s’explique par une moindre hausse de la valeur ajoutée de l’industrie d’extraction et des industries de transformation, et de la baisse de celle de l’électricité et eau ainsi que celle du bâtiment et travaux publics (voir tableau ci-après)
D’une autre part, la consommation finale des ménages et l’investissement ont également contribué à la croissance.

La demande intérieure a progressé de 4,8% au 1er trimestre 2017, contribuant ainsi pour 5,2 points à la croissance économique nationale, au lieu de 4,6 points une année auparavant.
Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 4% au lieu de 3,4%, contribuant pour 2,4 points à la croissance au lieu de 2 points à fin mars 2016. De même, la consommation finale des administrations publiques a affiché une augmentation de 0,9% au lieu de 2,6%, avec une contribution à la croissance de 0,2 point au lieu de 0,5 point.
De son côté, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) a enregistré une augmentation de 9,1% au lieu de 7,4%, avec une contribution à la croissance de 2,6 points au lieu de 2,1 points, durant le même trimestre de l’année précédente.

Par ailleurs, les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 4,6% durant le premier trimestre 2017 au lieu de 6,3% une année passée, alors que les importations ont connu un accroissement qui a ralenti à 7%, au lieu de 12,5% une année auparavant.
Ainsi, les échanges extérieurs de biens et services continuent à dégager une contribution négative à la croissance, même moins marquée, se situant à -1,4 point au lieu de -3 points le même trimestre de l’année précédente.
L’accroissement de la consommation finale nationale en valeur étant de 4,2%, l’épargne nationale s’est située, en conséquence, à 26,7% du PIB au lieu de 27,3% durant le premier trimestre 2016.

En outre, et compte tenu du net accroissement de l’investissement brut à 32,1% du PIB au lieu de 29,6%, le besoin de financement de l’économie nationale a été en augmentation, se situant à 5,4% du PIB durant le premier trimestre 2017 au lieu de 2,3% une année passée.

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