L’Algérie condamne le soutien de la France au plan d’autonomie marocain.
Publié le 29/07/2024
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune.
L’Algérie a exprimé jeudi son mécontentement profond suite à l’annonce surprenante du soutien de la France au plan d’autonomie marocain pour le Sahara, une position officiellement communiquée aux autorités algériennes récemment.
Le ministère des Affaires étrangères d’Alger a critiqué ce qu’il considère comme un soutien «sans équivoque et sans nuance» de Paris à la proposition marocaine.
Cette décision, selon Alger, s’inscrit dans une logique politique douteuse et une interprétation juridique infondée, nuisant ainsi aux efforts de résolution pacifique de la question du Sahara, un conflit qui persiste depuis plus de 17 ans sous l’ombre du plan d’autonomie proposé par le Maroc. L’Algérie accuse également des «puissances coloniales, anciennes et nouvelles» de se reconnaître mutuellement et de s’entraider dans leurs démarches.
Tebboune avertit la France en pleine crise diplomatique
Le gouvernement algérien, présidé par Abdelmadjid Tebboune, qui se prépare pour une réélection anticipée le 7 septembre, a averti qu’il tirera toutes les conséquences de cette démarche française, dont Paris «assume seul la pleine et entière responsabilité». Cette annonce survient dans un contexte de tensions diplomatiques récurrentes entre l’Algérie et la France, exacerbées par des questions mémorielles et les vestiges de la colonisation française.
Lors d’une visite au Maroc en février, Stéphane Séjourné, chef de la diplomatie française, avait renouvelé le soutien ferme de la France au plan d’autonomie, signalant un désir de progresser sur cette question. Cette visite avait initialement marqué un réchauffement des liens entre Paris et Rabat, mais les relations se sont compliquées depuis les récentes turbulences politiques en France, notamment la dissolution du Parlement et les élections législatives où la majorité présidentielle n’a pas prévalu.
Cette décision, selon Alger, s’inscrit dans une logique politique douteuse et une interprétation juridique infondée, nuisant ainsi aux efforts de résolution pacifique de la question du Sahara, un conflit qui persiste depuis plus de 17 ans sous l’ombre du plan d’autonomie proposé par le Maroc. L’Algérie accuse également des «puissances coloniales, anciennes et nouvelles» de se reconnaître mutuellement et de s’entraider dans leurs démarches.
Tebboune avertit la France en pleine crise diplomatique
Le gouvernement algérien, présidé par Abdelmadjid Tebboune, qui se prépare pour une réélection anticipée le 7 septembre, a averti qu’il tirera toutes les conséquences de cette démarche française, dont Paris «assume seul la pleine et entière responsabilité». Cette annonce survient dans un contexte de tensions diplomatiques récurrentes entre l’Algérie et la France, exacerbées par des questions mémorielles et les vestiges de la colonisation française.
Lors d’une visite au Maroc en février, Stéphane Séjourné, chef de la diplomatie française, avait renouvelé le soutien ferme de la France au plan d’autonomie, signalant un désir de progresser sur cette question. Cette visite avait initialement marqué un réchauffement des liens entre Paris et Rabat, mais les relations se sont compliquées depuis les récentes turbulences politiques en France, notamment la dissolution du Parlement et les élections législatives où la majorité présidentielle n’a pas prévalu.
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