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Litige de la Samir : Al Amoudi démasqué par le CIRDI ?
- Laila Lamrani Le 27 juillet 2024
Mohammed El Amoudi, un chef d’œuvre de mauvaise foi et de roublardise.
La plainte déposée le 14 mars 2008 contre le Maroc par le très louche homme d’affaires saoudien Mohamed Al Amoudi devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) pourrait connaître un dénouement heureux en faveur du Maroc. Dans le sens du triomphe du droit et la défaite de la mauvaise foi. L’organisation internationale rattachée au groupe Banque mondiale, qui a clôturé son arbitrage au terme d’une longue procédure judiciaire, pourrait débouter celui qui a recouru à cet arbitrage international en sa qualité de président de la filiale marocaine Corral Morocco Holding AB de son groupe Corral Petroleum, basé en Suède, qui agissait au Maroc comme propriétaire de la Samir qu’il a mis en faillite (frauduleuse). Après examen approfondi, le Cirdi pourrait, sauf surprise, rejeter sa demande de dédommagement faramineuse d’un montant de 2,7 milliards de dollars introduite via son cabinet d’avocat américain Gibson Dunn qui a invoqué le non-respect par les autorités marocaines de l’accord de promotion et de protection réciproque des investissements, signé en 1990 entre le Maroc et la Suède.
C’est par ce biais que le milliardaire saoudien, dont les actes délictueux sont passibles de prison, ont conduit à la faillite de la raffinerie de Mohammedia, espérait gruger de nouveau l’État marocain et lui soutirer une montagne d’argent. Or, la partie défaillante dans cette affaire, qui doit au moins dédommager les autorités marocaines, n’est autre que Al Amoudi.
Celui-ci n’a pas seulement failli à ses engagements de modernisation de la SAMIR consignés pourtant noir sur blanc dans le contrat de privatisation de l’entreprise en 1997. Mais il a en outre soumis, par le truchement de son homme-lige, l’ex-directeur général de la Samir Mohamed Ba-amer, la boîte à un pompage à grande échelle de ses ressources financières.
C’est tout de même étonnant qu’une entreprise qui avait le monopole du raffinage du pétrole au Maroc et dont les dirigeants avaient trouvé auprès du gouvernement marocain d’énormes soutiens (facilités bancaires, exonérations de droits de douane et autres opérations de renflouement de ses caisses) tombe en banqueroute !
La plainte déposée le 14 mars 2008 contre le Maroc par le très louche homme d’affaires saoudien Mohamed Al Amoudi devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) pourrait connaître un dénouement heureux en faveur du Maroc. Dans le sens du triomphe du droit et la défaite de la mauvaise foi. L’organisation internationale rattachée au groupe Banque mondiale, qui a clôturé son arbitrage au terme d’une longue procédure judiciaire, pourrait débouter celui qui a recouru à cet arbitrage international en sa qualité de président de la filiale marocaine Corral Morocco Holding AB de son groupe Corral Petroleum, basé en Suède, qui agissait au Maroc comme propriétaire de la Samir qu’il a mis en faillite (frauduleuse). Après examen approfondi, le Cirdi pourrait, sauf surprise, rejeter sa demande de dédommagement faramineuse d’un montant de 2,7 milliards de dollars introduite via son cabinet d’avocat américain Gibson Dunn qui a invoqué le non-respect par les autorités marocaines de l’accord de promotion et de protection réciproque des investissements, signé en 1990 entre le Maroc et la Suède.
C’est par ce biais que le milliardaire saoudien, dont les actes délictueux sont passibles de prison, ont conduit à la faillite de la raffinerie de Mohammedia, espérait gruger de nouveau l’État marocain et lui soutirer une montagne d’argent. Or, la partie défaillante dans cette affaire, qui doit au moins dédommager les autorités marocaines, n’est autre que Al Amoudi.
Celui-ci n’a pas seulement failli à ses engagements de modernisation de la SAMIR consignés pourtant noir sur blanc dans le contrat de privatisation de l’entreprise en 1997. Mais il a en outre soumis, par le truchement de son homme-lige, l’ex-directeur général de la Samir Mohamed Ba-amer, la boîte à un pompage à grande échelle de ses ressources financières.
C’est tout de même étonnant qu’une entreprise qui avait le monopole du raffinage du pétrole au Maroc et dont les dirigeants avaient trouvé auprès du gouvernement marocain d’énormes soutiens (facilités bancaires, exonérations de droits de douane et autres opérations de renflouement de ses caisses) tombe en banqueroute !
De fausses promesses de restructuration de la Samir en chantage à l’emploi, le Cheikh en bois, maître incontesté en roublardise et manœuvres dilatoires, avait curieusement les mains libres pour sévir. Plus troublant encore, aucun dispositif d’alerte n’a fonctionné alors que la Samir est coté en bourse.
Ce qui pose un tas de questions, notamment sur le rôle des commissaires aux comptes…
Quand l’État marocain a tenté de réagir pour mettre le holà , c’était déjà trop tard. Vidée de sa substance, La Samir, fleuron industriel, était devenue une belle coquille vide.
Une société très mal gérée, tellement plombée et chroniquement endettée qu’il fallait la mettre en liquidation. Ce qui fut fait en mars 2016.
Un désastre économique comme le Maroc n’en a jamais connu. Un syndic de faillite sera désigné . Mais toutes les tentatives de trouver un repreneur se sont soldées par un échec.
Ce qui pose un tas de questions, notamment sur le rôle des commissaires aux comptes…
Quand l’État marocain a tenté de réagir pour mettre le holà , c’était déjà trop tard. Vidée de sa substance, La Samir, fleuron industriel, était devenue une belle coquille vide.
Une société très mal gérée, tellement plombée et chroniquement endettée qu’il fallait la mettre en liquidation. Ce qui fut fait en mars 2016.
Un désastre économique comme le Maroc n’en a jamais connu. Un syndic de faillite sera désigné . Mais toutes les tentatives de trouver un repreneur se sont soldées par un échec.
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